Le Pays Malouin

Que devient Maxime, le beau gosse de Saint-Malo ?

-

C’était il y a trois ans. Repéré à Londres pour son joli minois, le jeune Malouin ne tarde pas à être propulsé un peu plus loin, au coeur de l’événement le plus branché de la planète, la Fashion week.

Il a alors 18 ans, vient d’obtenir son Baccalauré­at ES et est parti à Londres pour travailler son anglais. C’est là que Maxime Bourdigal est repéré à plusieurs reprises par des chasseurs de ’belles’ têtes. Amusé, il se laisse prendre au jeu de séances photos. Essayant les tenues d’un styliste réputé dans le milieu, un certain George Styler. C’est ainsi qu’il va devenir son coup de coeur, ou presque, sollicité par celui-ci pour un événement incontourn­able dans le monde de la mode, la Fashion Week de Londres. Il arbore ses tenues et inaugure, directemen­t propulsé sur les plus hautes marches du podium, son premier défilé, mannequin d’un jour. S’ensuivent des articles et sa trombine dans des magazines tels que Vogue ou Glamour, puis un autre défilé dans la foulée, pour la Fashion Week de Belgrade cette fois-ci.

Ses études à Bruxelles

Mais il était très clair pour Maxime que ces aventures sympathiqu­es n’étaient pas sa priorité : ses études d’abord. Alors il a poursuivi sa ligne. C’est à Bruxelles qu’il suit un cursus de cinq années post-bac, à l’Ecole Vatel, la Business School of Hôtel et Tourism Management. « J’ai levé le pied du côté de la mode, parce que mes études me prennent beaucoup de temps. Pour autant, je suis allé me présenter à une agence là-bas ; cela dit, étant ou en stage ou en cours, je ne suis jamais disponible quand ils m’appellent, alors ça n’a pas donné lieu à d’autres séances photo ».

Une autre Fashion week

Cependant… le designer George Styler ne l’a pas oublié, et il l’a rappelé pour la Fashion Week de Londres l’année suivante, en 2015. « Cette fois, mes parents ont eu l’occasion de venir, George les avait même installés au premier rang… ».

Repéré là où il passe

Par ailleurs, le jeune homme ne passe pas vraiment inaperçu là il va. « Je suis allé faire un stage de cinq mois, en Corse, au Sofitel d’Ajaccio, après ma première année d’études. Et là, quand ils m’ont vu arriver en costard avec un copain, ils nous ont demandé si on acceptait de figurer dans leur vidéo… On a évidemment accepté. Mais au final, je crois qu’on doit me voir de dos, et à contre-jour ! », lance t-il avec humour.

Même scénario l’an passé, à St-Barthélémy lorsqu’il arrive à l’hôtel où il doit travailler : « L’hôtel m’a demandé si j’acceptais de faire des photos pour eux ! On a fait une séance de photos avec un mannequin ». La Corse, St-Barth ? « Ah oui : j’essaie d’allier l’utile à l’agréable ! », explique le jeune homme…

Il est diplômé du ’Bachelor’ depuis juin. Il entame son master à Bruxelles en novembre, et en attendant, il profite de Saint-Malo…

V.D.

La Fédération Française de Sport Adapté (FFSA) a organisé toute la journée du samedi 30 septembre, au stade de Bellevue, une journée départemen­tale de découverte pour monter un collectif de détection des talents footballis­tiques au niveau régional.

Cette journée s’est faite en vue de la date du 3 mars 2018 au cours de laquelle aura lieu la sélection régionale en football sport adapté pour former une équipe bretonne.

À ne pas confondre avec le handisport, le Sport Adapté s’adresse aux personnes présentant un handicap mental ou psychique. Au niveau local, une associatio­n rayonne sur le Pays de Saint-Malo pour répondre à leur besoin : « Sport Adapté Côte d’Emeraude (SACE). Elle est constituée de 120 adhérents, proposant du basket, du badminton, du tennis de table, de l’escrime, du fitness et du tir à l’arc » souligne Maelle Monnier, salariée du comité départemen­tal Sport Adapté 35.

Contact : Emmanuel Polge, président de la SACE au 06 09 31 32 34.

Newspapers in French

Newspapers from France