La Recyclerie, une nouvelle vie pour les objets périmés

Les membres de l’association Des idées plein la terre entretiennent un projet de recyclerie intercommunale qui suppose une large adhésion de la part du public. Ses promoteurs sont déjà bien soutenus par les élus du Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel.

« Redonner une seconde vie aux objets périmés, abîmés ou cassés ». C’est le but de Charlène Di Franco, une employée de l’association Des idées plein la terre, portant la bonne parole écologique. Notamment à Dol, où l’association a été fondée voici deux ans par quelques amoureux de la nature dont fait partie également Dorian Marie, son autre salarié.

Depuis cette création, ils ont été rejoints par une trentaine de bénévoles, tous adeptes du développement durable, et reçoivent le soutien de la Ville. Leur idée de recyclerie est bien partie pour intéresser les dixneuf communes du Pays de Dol et de la Baie du Mont Saint-Michel. Le projet vient d’ailleurs de faire l’objet d’une réunion intercommunale qui a permis d’expliquer le principe d’une recyclerie, « structure qui collecte, trie et valorise des objets encore en état d’usage mais devenus inutiles pour leurs propriétaires ».

Le cas échéant, ces objets peuvent aussi être réparés, ce qui suppose dans les deux cas un échange de savoir-faire gratuit de la part des usagers de la recyclerie, structure d’intérêt économique et social.

Un rôle formateur

De même, la recyclerie peut avoir un rôle formateur dans le cadre d’un chantier d’insertion professionnelle pouvant aussi, afin de se financer, vendre les objets remis en état. Une bonne occasion, là encore, de sauver de la déchetterie un matériel varié : meubles, jouets, outillage, vaisselle, bibelots, vélos, ordinateurs, livres, électroménager…

« Ainsi, avec une recyclerie, rien ne se perd, tout se récupère », souligne Denis Rapinel, président de la Communauté de communes et maire « écoptimiste » selon sa propre expression. Ce qui l’a conduit à promettre aux usagers de la future recyclerie qu’ils pourraient « puiser à volonté dans la déchetterie intercommunale ».