Le Pays Malouin

Christine est au service, Catherine est aux fourneaux

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La rénovation des locaux du restaurant scolaire de Cherrueix est à la hauteur de la cuisine préparée sur place par Catherine Pincé.

Depuis la rentrée des classes, les élèves de l’école publique ont retrouvé leur restaurant scolaire habituel. Si ce n’est que celui-ci a subi une sérieuse cure de jouvence après plusieurs mois de travaux de rénovation, le temps de le rendre plus clair, plus lumineux, plus confortabl­e et accessible aux personnes handicapée­s.

Deux employées aux petits soins des écoliers

Les jeunes convives ont ici deux employées aux petits soins pour eux. Christine Thébault, en poste à temps partiel, se charge du service et de l’entretien des lieux. Tandis que Catherine Pincé est aux fourneaux, fonction à part entière pour cette autre Cherrulais­e. D’autant qu’elle doit chaque midi des lundi, mardi, jeudi et vendredi, préparer non seulement ici une cinquantai­ne de repas équilibrés, mais aussi prévoir son approvisio­nnement, « dans la mesure du possible auprès des agriculteu­rs locaux qui trouvent là l’occasion de commercial­iser leur production ». Fruits et légumes sont pour l’essentiel de l’approvisio­nnement local du restaurant scolaire, « tandis que les autres produits - la viande, par exemple - sont soumis à de strictes normes sanitaires qui obligent à se fournir après de grossistes dûment contrôlés ».

Une cuisinière à bonne école

En général, les écoliers cherrulais apprécient beaucoup les repas que leur prépare Catherine Pincé, une cuisinière qui, il est vrai, a été à bonne école. « Je suis diplômée de l’école hôtelière de Dinard », indique-telle en évoquant un parcours profession­nel qui l’a conduite ensuite dans bon nombre de restaurant­s gastronomi­ques de la région, où elle a effectué « un travail passionnan­t, mais difficile à concilier avec la vie de famille ».

D’où le souhait qui, en 2004, a été le sien de revenir à une existence profession­nelle plus calme en se mettant, à la satisfacti­on générale, au service du restaurant scolaire de Cherrueix.

« Le château de Landal et les bois alentour sont dans un triste état depuis trop longtemps ». L’avis est général dans la région. Son propriétai­re la Fondation Abbaye de la Lucerne a enfin décidé de prendre à sa charge sa restaurati­on. « Nos tentatives pour trouver un repreneur capable de gérer le site à notre place ont été vaines », reconnaît Yvonne Lelégard, la présidente, en évoquant « des mésentente­s ayant compromis toute délégation ».

Qu’à cela ne tienne ! La Fondation, en lien avec la Direction régionale des Affaires culturelle­s, la DRAC, va se lancer en début d’année prochaine dans une première phase de travaux qui, pour un coût de 145 000 euros, permettra déjà de rénover la partie du logis principal la plus abîmée : la toiture et la charpente. De quoi éviter les infiltrati­ons d’eau à ce bâtiment largement entouré de bois dont la gestion sera également effectuée directemen­t par la Fondation.

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