Fait honneur à sa ville
Le bagad de Dol compte une centaine d’adhérents et forme les musiciens à la pratique de la musique traditionnelle bretonne dès l’âge de 7 ans.
« L’identité bretonne de la ville de Dol doit beaucoup à son bagad, le bagad An Hanternoz. » L’avis est unanime à Dol au sujet de cette formation n’ayant de cesse, par ailleurs, de lui faire honneur lors de ses prestations musicales dans la région. C’est l’occasion aussi pour elle de perpétuer la musique traditionnelle bretonne au son de la bombarde, de la cornemuse et de la batterie, instruments. Le bagad en enseigne la pratique dans sa propre école qui accueille des élèves à partir de l’âge de 7 ans. « Les élèves peuvent encore s’inscrire », souligne Patrice Marion, le président du groupe.
Présent dans une douzaine de fêtes annuelles
La bonne centaine de musiciens du bagad dolois est composée pour plus de la moitié de joueurs confirmés que l’on peut voir dans les défilés. Notamment à Dol, en juillet, lors du festival folklorique de la ville qui, cette année encore, a connu beaucoup de succès auprès du public. Le président l’a rappelé lors de l’assemblée générale du bagad venant d’avoir lieu dans ses locaux de la place Chateaubriand. C’est là que ses répétitions hebdomadaires ont lieu en vue, justement, de la douzaine de fêtes annuelles auxquelles la formation participe, en Bretagne et ailleurs.
Classé en 4e catégorie
S’améliorer est le but premier du bagad qui est actuellement classé en 4e catégorie sur une échelle musicale qui en compte cinq. C’est dire que la formation a encore une bonne marge de progression avant d’atteindre la 1re catégorie, ce dont ses talabardeurs, sonneurs et percussionnistes sont bien capables tant est grande leur passion pour la musique traditionnelle bretonne.
Le Centre communal d’action sociale a mis à l’honneur, samedi midi, les personnes âgées de plus de 75 ans de la ville de Dol, en les invitant à partager un repas à L’Odyssée. Soit une importante assemblée saluée par le maire Denis Rapinel en sa qualité de président du CCAS.
Le CCAS emploie une trentaine d’auxiliaires de vie sociale en charge de maintenir à domicile bon nombre de personnes dont certaines invalides ou, pour le moins, en proie aux difficultés de l’âge. Celles-ci peuvent compter sur une aide en matière de ménage, de toilette, de cuisine ou de courses. Un service au programme aussi des maisons de retraite de la ville, La Parentèle et La Résidence de l’Abbaye, toutes deux représentées à ce repas par certains de leurs pensionnaires. Notamment par René Barrois, âgé de 97 ans comme Reine Bouquin, ce qui a fait d’eux les doyens de l’assemblée.