IUT de Saint-Malo : des chiffres plein d’avenir
Gros plan, chiffres à l’appui, sur l’IUT de Saint-Malo, symbole de la vie étudiante dans la cité corsaire depuis 24 ans.
Depuis 4 ans, l’AMAP profite des vacances de la Toussaint, pour proposer au public, féru d’arts plastiques, des stages de pratique toutes techniques durant 3 jours.
Cela permet à ceux qui le souhaitent de s’initier au dessin, à l’aquarelle, à la sculpture, au modelage et à l’art numérique pour les jeunes et les adultes.
Ces stages découverte, encadrés par des professeurs diplômés des écoles supérieures d’arts plastiques et des arts décoratifs sont ouverts à tous, petits et grands et les thèmes abordés sont variés et originaux.
694.
C’est le nombre d’étudiants inscrits à l’IUT en cette année scolaire 2017-2018. Un chiffre en progression cette année. 550 d’entre eux sont en première et en deuxième année pour valider le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) dans quatre filières. Ils sont en moyenne quatre étudiants sur cinq à suivre une formation initiale, le reste étant en formation par alternance. Actuellement, 144 étudiants poursuivent leurs études après le DUT en suivant une licence professionnelle. Cette rentrée 2017 a vu la création d’une cinquième licence professionnelle « Chargé d’Affaires Réseau et Télécommunications » (CART).
34.
C’est le nombre d’enseignants permanents à l’IUT de Saint-Malo. Pour assurer le bon fonctionnement de la structure, 28 salariés sont mobilisés. En revanche, l’IUT fait venir 200 vacataires à l’année, « ce sont notamment des professionnels qui sont du métier en rapport avec la formation qualifiante et qui viennent donner quelques cours ou parler aux étudiants de leur expérience ».
2 millions €.
C’est le budget de fonctionnement annuel de l’IUT, hors salaires des permanents. Il finance les vacataires, les investissements, les manifestations étudiantes, le fonctionnement de l’IUT, la sécurité des biens et des personnes, le renforcement des plateaux techniques, les missions des personnels en formation et les visites de stages…
Les recettes proviennent de l’État, qui verse 730 000 € par an. Il faut trouver tous les ans les 1 300 000 € restants pour équilibrer le budget via le financement de l’apprentissage et de la formation continue, le mécénat d’entreprise et le tissu des entrepreneurs. « Faire mieux, à moyens humains constants est et sera l’enjeu des prochaines années. Le tout à vitesse maîtrisée, avec des objectifs clairs et un indicateur de performance établi avec ce que versent Saint-Malo Agglomération, l’Université de Rennes 1 et les familles. C’est une mobilisation de tous les instants de la part des équipes à qui on doit ce niveau depuis 1993, année de création de l’IUT de Saint-Malo ».
2018.
Elle sera l’année phare pour trouver des ressources propres servant à financer la mise en place d’une plateforme « cyberdéfense et sécurité » sous forme de licence professionnelle pour faire suite à une demande du tissu économique local. Un nouveau diplôme DU « commerce connecté » devrait voir le jour en partenariat avec le groupe Beaumanoir via Silicon B.
Gilles Moisan, directeur adjoint et ancien chef du département GEA, travaille sur le périmètre de la pédagogie et de l’insertion professionnelle pour mesurer les indicateurs de performances avec les différents départements de l’IUT. Pour y parvenir, il va former des groupes de travail sur différents thèmes tels que l’investissement, le cadre de vie des personnels, mieux travailler ensemble…