Le Pays Malouin

L’heure des vendanges sur les bords de Rance !

Le Mont-Garrot fait le bonheur de ses vignerons. Le jour des vendanges, ils récoltent avec soin les fruits d’un long travail. Une tradition qui se perpétue depuis quinze ans.

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Cette année, douze familles ont participé au concours des maisons fleuries contre neuf en 2016. Un chiffre en hausse qui traduit bien l’attachemen­t des Nonaisiens à l’entretien de leur jardin et au fleurissem­ent de la commune.

Vendredi a donc eu lieu la remise des prix du challenge annuel. « Ne dit-on pas que la qualité d’un bon jardinier, c’est de se mettre à la place d’un promeneur ? Eh bien je tiens à vous féliciter parce que nous, les membres du jury, nous avons fait, lors de nos deux visites, une agréable promenade », a commenté Dominique Lepourry présidente de la commission du jury. Toutes les mains vertes ont été récompensé­es de leurs efforts et les participan­ts ont reçu une compositio­n florale.

Les résultats : catégorie jardin fleuris, 1er prix, M. et Mme Ismaël Mouezy ; 2e prix, Annick Tamin. Catégorie façades et balcons, 1er prix, Jeanine Thamin ; 2e prix, Daniel Blin. Catégorie jardins d’ornement, 1er prix, M. et Mme Pierre Haise ; 2e prix, M. et Mme JeanLuc Thomé.

En ce début de journée, le brouillard règne sur les vignes du Mont-Garrot. Depuis 8 h 30, une joyeuse tribu de vendangeur­s se répend dans les allées. Première manipulati­on, tous s’affairent pour enlever les filets protecteur­s qui cette année ont été mis en place pour repousser l’attaque des oiseaux qui avait affaibli la récolte précédente.

Ensuite vient le temps de la coupe, une polaire sur le dos, les genoux dans l’herbe fraîche et un sécateur à la main. Autour d’eux, 700 pieds de vigne de Chenin pour une pressée unique qui donnera un doux nectar blanc. Une récolte qui s’effectue en deux temps : après le rognage qui consiste à sectionner le sommet des sarments sur chaque pieds de vigne, la première étape est de sélectionn­er les grappes parfaiteme­nt saines et au deuxième passage dans les rangs l’éliminatio­n de celles atteintes par des foyers de pourriture grise consécutif­s aux conditions météorolog­iques de ces dernières semaines. Vient ensuite la deuxième étape : les raisins sont soumis à un tri très rigoureux à la « table de tri » et l’ensemble de la vendange est transporté au chai.

Le double de 2016

La pesée a permis de rassurer les Vignerons de Garo quant à la quantité attendue, puisque 500 kg de raisin qui ont été récoltés. Une fois éraflées, c’est-à-dire séparées de leur support, ces belles grappes ont donné 480 kg de baies portées au pressoir.

En définitive ce sont 310 litres de moût (le jus) qui dès lundi partiront en fermentati­on. « Après des semaines d’angoisse et de recherche de la meilleure maturité possible nous obtenons avec deux semaines d’avance le double de la récolte 2016. Grâce aux filets protecteur­s, nous avons limité l’attaque des prédateurs et nous enregistro­ns un potentiel d’alcool de 11 °. C’est donc pour le démarrage de ce millésime un bilan satisfaisa­nt que nous allons maintenant tenter de maintenir jusqu’à la mise en bouteille au printemps prochain », explique François Gloria, qui fait parti des adhérents et assure le secrétaria­t de l’associatio­n. Une récolte bien prometteus­e et des vendanges qui se sont terminées en début d’après-midi par un buffet très convivial.

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