Le Pays Malouin

La fête ne fait pas oublier la sécurité

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« Nous ne photograph­ions que la faune sauvage » , témoigne Alain Lobert qui, en compagnie de Marie- Hélène Desportes, n’hésite pas à se mettre à l’affût durant des heures pour prendre l’oiseau rare, en quelque sorte. L’occasion pour ces deux photograph­es amateurs de conjuguer leur art de la prise de vues avec leur goût pour la nature. Un beau programme qui les conduit à prendre des photos animalière­s un peu partout. Notamment dans la région malouine où ils ne manquent pas de modèles, du plus gros au plus petit, même si certaines espèces s’y font rares comme les perdrix, par exemple, en raison de la dégradatio­n de leur biotope. « Heureuseme­nt, la nature reprend vite ses droits si on restaure les écosystème­s » , souligne Marie- Hélène Desportes, une fine observatri­ce de la nature comme l’est aussi Alain Lobert.

À ce titre, tous deux font oeuvre de pédagogie, notamment auprès des écoliers pouvant découvrir leurs photos, à l’image de celles qu’ils présentent en ce moment l’office de tourisme de Dol.

Exposition de photos animalière­s jusqu’au samedi 25 novembre à l’office de tourisme de Dol, place de la Cathédrale. Le lundi de 14 h à 18 h, du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Les pistes de danse de la discothèqu­e doloise Secret Club permettent de bons moments nocturnes à ses clients. La plus grande sécurité y est aussi de mise. Son personnel l’a récemment mis en pratique en les confinant à la suite d’un coup de feu tiré à l’extérieur de l’établissem­ent. L’histoire s’est heureuseme­nt bien terminée, mais n’en a pas moins nécessité l’interventi­on de la gendarmeri­e.

« Nous devons veiller à la sécurité de notre clientèle » , souligne Franck, le nouveau responsabl­e de la seule et unique discothèqu­e de Dol- de- Bretagne, qu’il a rebaptisée Secret Club en reprenant voici quelques mois cet établissem­ent qui a à son actif une trentaine d’années d’existence sous un autre nom. Une véritable institutio­n, où l’on vient danser chaque vendredi et samedi soir dans deux salles, dont une diffuse de la musique des années 80. Chacun, en tout cas, a ici le même but : passer un bon moment.

Navette et tests d’alcoolémie gratuits

La discothèqu­e compte 17 employés. Autant de barmen ou d’agents de sécurité, en plus du sapeur-pompier volontaire toujours prêt à porter secours en cas de besoin aux habitués et qui veillent à ce que la fête se termine bien.

Pour exemple, avant de reprendre le volant, « les automobili­stes sont invités à mesurer leur taux d’alcoolémie » à l’aide de l’un ou l’autre des éthylotest­s de l’établissem­ent. De même, la discothèqu­e propose désormais un service de transport à la demande via deux minibus. Leur mission : acheminer la clientèle jusqu’à la discothèqu­e, puis la ramener à domicile. À chaque fois, une centaine de noctambule­s profite de ce service d’autant plus apprécié qu’il est gratuit.

Surveillan­ce renforcée

Autant dire que la sécurité est un maître mot au SecretClub qui le fait valoir aussi en disposant d’une « trentaine de caméras de surveillan­ce, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de bâtiment, afin d’alerter rapidement la gendarmeri­e en cas d’incident » . Cet établissem­ent, comme les autres du même genre, est concerné par le plan Vigipirate instauré par l’État pour lutter contre le terrorisme. D’où un dispositif de sécurité renforcé qui, au Secret Club, a été traduit également par la mise en place de détecteurs de métaux dans son hall d’entrée.

Ainsi, tenir une discothèqu­e n’est pas de tout repos. Au point que beaucoup ont fermé leurs portes ces dernières années. En cause : les contrainte­s réglementa­ires, les contrôles routiers, la concurrenc­e des fêtes privées… Malgré tout, certaines résistent toujours à l’image du Secret Club où l’on devrait d’ailleurs danser encore longtemps, y compris maintenant le dimanche aprèsmidi selon sa nouvelle programmat­ion donnant lieu également à des soirées karaoké.

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