Le Pays Malouin

TEOM : des définition­s qui divergent

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Équilibrer le budget de fonctionne­ment de la collecte des ordures ménagères ou couvrir les parts de fonctionne­ment et d’investisse­ment de la collecte et du traitement des déchets ? Le comité de la Flourie et Saint-Malo Agglomérat­ion n’ont pas la même définition de ce à quoi la TEOM doit servir.

Selon Joël Masseron, vice-président en charge de la collecte et du traitement des déchets : « C’est une erreur de croire que la TEOM ne paie que le fonctionne­ment. On ne travaille pas que sur la collecte mais aussi sur le traitement des déchets. » Pour l’élu, « le comité de la Flourie fait ses calculs de dépenses liées à la collecte. Ils ont du mal à prendre en compte le budget d’investisse­ment ». Autre point, précise-t-il : « Le budget des ordures ménagères n’est pas un budget autonome ; il fait partie du budget général ». Joël Masseron avance que « depuis 2006, 40 millions d’euros ont été investis pour le service des déchets ». Avec, au nombre des réalisatio­ns : le centre de tri de Saint-Malo, l’usine de traitement des déchets ou encore la mise en place de colonne de tri semi-enterrées. « À l’heure actuelle, le dernier point de cette réorganisa­tion est la constructi­on de la déchetteri­e de Cancale qui devrait être livrée en mars 2019. On a fait des choix qui ne sont pas sans conséquenc­es. Sur les 40 millions, il existe beaucoup d’autofinanc­ement, ce qui ne se voit pas au niveau du rapport d’activité. »

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