Le Pays Malouin

QUESTIONS À YANNICK LOISANCE ET MARTINE GUÉNÉGANT

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sommes élus dans la minorité et avons un grand avantage d’objectivit­é du fait que nous sommes quatre nouveaux élus. Beaucoup de gens dans l’équipe de Martine Craveia-Schütz expriment encore de la rancoeur et sont encore tournés vers le passé sans être tournés vers l’avenir. En tant qu’élus, nous nous positionno­ns dans une réflexion sur le futur, nous souhaitons en finir avec les guerres intestines pour retrouver la fierté de notre ville.

Quels sont les points positifs que vous relevez chez l’actuelle municipali­té ? L’atmosphère municipale est positive et conviviale, il n’y a aucune agressivit­é et de rancoeur, pas d’outrance. Il y a une forme d’écoute dans les commission­s, des échanges intéressan­ts et un climat apaisé au sein du conseil municipal qui se ressent dans la ville. Sur les dossiers classiques, il y a des poncifs qui vont de maire en maire, ce qui est normal car c’est un continuum.

Et les points négatifs ? Sur le projet de la gare, la méthode ne va pas du tout. JeanClaude Mahé n’est pas un négociateu­r, il ne va rien changer au projet pour éviter les recours. Cette attitude ronde sur des gros dossiers nous inquiète car la perception financière reste très théorique et on avance dans le flou car on est tenu à l’écart là-dessus. Nous pensons que Dinard va devoir apprendre à vivre chichement, en bon père de famille fauché en fonction de paramètres importants tels que la baisse des dotations de l’Etat. Nous trouvons qu’il y a une vision passéiste chez Jean-Claude Mahé, que la dynamique de Dinard connaît un ralentisse­ment. À titre d’exemple, malgré toute la qualité du festival du Film britanniqu­e de Dinard, son retentisse­ment reste faible sur le plan national.

Selon vous, qu’est-ce qui pourrait redonner son dynamisme à Dinard ? Notre idée est de développer un Dinard numérique pour rattraper vingt années de non prise en compte du numérique. Cela se traduit par des espaces de coworking, l’anticipati­on des nouveaux usages et de la façon de vivre sa ville, créer une nouvelle dynamique sur les outils de communicat­ion auprès du citoyen. C’est tout un ensemble de choses qui, réunies entre elles, pourra donner envie aux entreprise­s de se développer et donc de créer des emplois à Dinard. Notre ambition est également de poursuivre sur les idées environnem­entales engagées par Martine Craveia-Schütz et de développer le concept de marchabili­té dans les espaces citadins.

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