La déviation de Pont-Galou en question
La déviation de Pont-Galou est un vieux projet auquel, à la demande du Département, va s’intéresser de nouveau le conseil municipal de Baguer-Pican. Il devrait également en être question lors de la réunion publique prévue vendredi, à la mairie.
« Nous délibérerons à ce propos le 4 décembre », indique le maire Michel Coffre, lui-même n’étant pas contre cette déviation, « tout au moins si son tracé est modifié par rapport à celui imaginé au départ. Et pour cause : entre-temps, des habitations ont été construites pas très loin de Pont Galou, au risque qu’elles soient gênées par le tracé initial ».
Tout au moins si ce tracé est retenu par le Département et que les travaux étaient effectués, ce qui reste hypothétique en raison de leur coût : 5 millions d’euros, sachant que « des solutions plus simples, comme un radar par exemple, sont envisageables pour ralentir et donc sécuriser la circulation à Pont-Galou ».
Il en sera question, en tout cas, lors de la réunion publique prévue à la mairie le vendredi 17 novembre, à partir de 19 h. « Ce sera l’occasion aussi de faire le bilan des actions municipales et d’évoquer les prochaines », ajoute le maire, soucieux d’intéresser chaque année, le temps d’une telle réunion, ses concitoyens à la vie de la commune.
Réunion publique sur les réalisations 2017 et projet 2018, vendredi 17 novembre, à partir de 19 h, à la mairie de Baguer-Pican. La réunion abordera aussi la fusion des deux communautés de communes de Dol et Pleine-Fougères, en janvier 2017, et les incidences provoquées au niveau communal.
L’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 a été célébré au monument aux Morts de Baguer-Pican en présence d’un public composé notamment des élus municipaux, des Anciens Combattants et de quelques écoliers de la commune qui ont lu un texte sur l’histoire de la Première Guerre mondiale. Leur lecture a été accompagnée par le maire Michel Coffre qui a rappelé aussi que « seules 12 communes françaises, sur 36 000, n’avaient pas eu de victime durant le conflit ».
Le premier élu a procédé ensuite à une remise de décoration en faveur de Roger Marie. Lequel a reçu la médaille des Anciens Combattants, identique à celle attribuée à Claude Veillard malgré son absence ce matin-là. « Tous deux ont reçu cette récompense pour avoir participé à la guerre d’Algérie alors qu’ils avaient déjà effectué leur service militaire, les deux seuls dans ce cas au sein de l’association des Anciens Combattants de la commune ».