Le « tireur » de Dol reste en prison
Il avait tiré deux coups de fusil en direction d’une discothèque de Dol-de-Bretagne. Ce jeune homme de 24 ans a été condamné à 9 mois de prison ferme.
Il dormait déjà en prison depuis quinze jours. Jugé devant le tribunal de SaintMalo, mercredi 22 novembre, ce jeune Dolois de 24 ans a été condamné à 9 mois de prison ferme (doit 3 mois de révocation d’un sursis datant de 2014) pour avoir tiré à deux reprises, à l’aide d’un fusil de chasse, en direction de l’entrée de la discothèque Le Secret Club (l’ancien New Bronson), à Dol-de-Bretagne, dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 octobre.
« Je ne voulais pas blesser quelqu’un, je ne suis pas un meurtrier. Je voulais juste effrayer », a déclaré pour sa défense ce jeune récidiviste, déjà condamné à plusieurs reprises par le passé pour violences en réunion, conduite en état d’ivresse et refus d’obtempérer.
Pour se venger d’un vigile
Après une virée alcoolisée cette nuit-là, il était revenu à Dol avec l’intention d’en découdre avec un vigile qui lui avait interdit l’entrée de la discothèque, quelques jours plus tôt.
Un refus qu’il n’avait pas digéré et qui l’avait poussé à revenir armé d’un fusil.
Depuis l’entrée du parking, il avait tiré deux coups de feu en direction de la boîte de nuit. L’un des tirs avait propulsé une « balle de sanglier » normalement destinée à tuer du gros gibier, et « potentiellement létale » si elle avait touché un homme. L’autre tir avait envoyé « une gerbe de plombs », abîmant au passage la carrosserie d’une voiture située sur la trajectoire du projectile.
Confondu par la vidéosurveillance de l’établissement, il avait été arrêté quelques jours plus tard par la gendarmerie, et présenté une première fois devant le tribunal de la cité corsaire début novembre.
« Le prévenu présente un profil de récidiviste. Il a des problèmes d’alcool et d’impulsivité et son contentieux avec l’un des agents de sécurité de la discothèque n’est pas de nature à rassurer », avait alors expliqué le Ministère Public pour justifier du maintien en détention de ce jeune Dolois, dans l’attente de son procès.