Le Pays Malouin

Le Réseau Baby-sitting peine à trouver sa place

-

Il y a un peu moins d’un an, Nicolas James de l’Espace Jeunes de Pleurtuit et l’adjointe au maire Marie-Paule Dahirel ont lancé le Réseau Baby-sitting. Ce service met gratuiteme­nt en relation les parents et des baby-sitters.

Toutes les personnes de plus de 16 ans peuvent faire partie du Réseau Baby-sitting. Il suffit pour cela de s’inscrire sur la liste disponible à l’Espace Jeunes de Pleurtuit. Les personnes inscrites s’engagent, notamment, à participer au stage de 3 h de formation aux premiers secours « spécial nourrisson­s » (les jeunes passent le PSC1 au collège), organisé au moins une fois par an par l’Espace Jeunes. Le prochain stage aura lieu début 2018. Le docteur Andlauer, pédiatre de Saint-Malo, sera présente lors de cet atelier, accompagné­e d’un pompier de la caserne de Pleurtuit.

La rémunérati­on décidée par les jeunes et les parents

L’Espace Jeunes, accompagne les babysitter­s dans leurs démarches en qualité de conseil, veillant en premier lieu à la sécurité. Une charte et un guide sont mis à leur dispositio­n, leur rappelant leur devoir et leur engagement. La rémunérati­on est décidée par les jeunes et les parents.

14 baby-sitters disponible­s

« On pense qu’il y a un vrai besoin sur la commune », explique Nicolas James, justifiant la création de ce réseau. À ce jour, 14 jeunes sont inscrits en tant que baby-sitters. Âgés de 16 à 28 ans, certains sont encore lycéens, d’autres étudiants et trois jeunes filles ont un contrat annuel. Le réseau ne compte qu’un seul garçon parmi les candidats. Peut-être parce que « les garçons préfèrent aller travailler au Mac Do », énonce Nicolas James.

Douze appels cette année

Le Réseau Baby-sitting peine à démarrer auprès des parents. Douze appels ont été enregistré­s cette année. « C’est peu », constate l’animateur. « Après une expérience lors d’un mariage, je suis déçue que cela n’ait pas fonctionné plus que cela », indique Marion, étudiante à la faculté de Rennes. Alexia a quant à elle travaillé plusieurs fois pour une famille : « La famille est super-gentille. J’ai adoré garder les deux petits garçons. »

Pourtant un « vrai besoin »

Un bilan contrasté donc, sur lequel travaillen­t Nicolas James et Marie-Paule Dahirel, car le réseau répond à un « vrai besoin avec les changement­s de rythmes scolaires et la présence croissante de familles sur la commune ». Des idées se font jour pour améliorer le service. Il est ainsi envisagé de permettre aux jeunes parents de participer à la journée de formation aux premiers secours, gratuiteme­nt, et d’organiser une rencontre par la suite entre les jeunes et les parents.

Newspapers in French

Newspapers from France