Le Pays Malouin

Trois façons de déjeuner le midi en ville

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Dol compte de nombreux écoliers, collégiens et lycéens qui, pour certains, mangent chaque midi dans leur établissem­ent scolaire, tandis que d’autres pique-niquent en ville quand ils ne trouvent pas un bar pour les accueillir.

« On apprécie beaucoup notre restaurant scolaire ; il est vaste et la cuisine y est bonne », indique un lycéen de SaintMaglo­ire, établissem­ent dont le self-service vient de bénéficier d’importants travaux de rénovation et d’agrandisse­ment, histoire justement d’offrir plus de confort à ses jeunes convives. Soit 1 300 qui, entre 11 h 30 et 13 h 30, s’y succèdent par groupes. Les élèves de Saint-Magloire y sont rejoints par leurs homologues du lycée Les Vergers tout proche, lui aussi concerné par la gestion de ce restaurant scolaire où il y a vraiment beaucoup de monde à se retrouver vers midi, raison de plus pour la qualité de la cuisine y soit aussi un souci constant de la société Sogères mandatée pour la préparer ici. « Tout est préparé directemen­t sur place », souligne Ken Bureau, un cuisinier en chef secondé par une quinzaine de personnes dans ce restaurant où certaines se chargent du service et de l’entretien, tandis que d’autres se font un plaisir de préparer aux élèves de bons petits plats moyennant un prix unitaire de 5 euros.

Ici, les menus peuvent faire appel aux produits issus de l’agricultur­e biologique grâce à l’apport de la ferme pédagogiqu­e du lycée Les Vergers comptant, entre autres, un élevage porcin bio. Bien sûr, d’autres fournisseu­rs sont là pour l’approvisio­nner en lait, poisson légumes… « Autant de produits qui, de préférence, sont régionaux, voire locaux, bonne façon d’affirmer un ancrage territoria­l auquel on tient beaucoup à Saint-Magloire ».

Un bar accueillan­t

Il y a aussi beaucoup de lycéens qui, le midi, déjeunent à l’extérieur de l’établissem­ent, histoire de changer d’air ou par souci d’économie. Ils peuvent alors s’installer sur les bancs du centre-ville avec leurs provisions. Seul problème : le mauvais temps. Certains l’ont résolu en trouvant notamment refuge au bar de la Poste, établissem­ent qui les reçoit avec provisions, usage se faisant rare mais perpétué ici à la satisfacti­on des lycéens qui, en contrepart­ie, prennent une consommati­on.

« Leur présence ne nous pose aucun problème, au contraire ; on ne sert d’ailleurs pas à manger », indique Philippe, patron de ce bar qu’il tient avec son épouse Sandra. Leur accueil est très apprécié par les élèves. D’autant que Philippe et Sandra ont en plus la gentilless­e de réchauffer les plats de leurs jeunes hôtes quand ils le leur demandent.

Du bon, du beau, du bio… à l’école publique

Les jeunes écoliers du primaire sont, quant à eux, bien sûr cantonnés chaque midi dans leur restaurant. C’est le cas à l’école publique Louise-Michel qui, en tout cas, leur permet de bénéficier d’un régime alimentair­e du meilleur goût, bon pour la santé. « Deux repas bio complets leur sont servis chaque semaine », indique Jacqueline Fontmorin, une adjointe au maire en charge de la vie scolaire faisant part de sa satisfacti­on quant à cette initiative municipale que tout le monde semble apprécier, y compris les parents. D’autant que « le surcoût du repas bio pour la collectivi­té n’a pas été répercuté sur le tarif imposé aux familles ».

La cuisine est préparée à Dol par Convivio, une société de restaurati­on, à la demande de la municipali­té, soucieuse de servir aux enfants des aliments de qualité. L’approvisio­nnent est régional, voire local dans la mesure du possible, bonne façon de favoriser les circuits courts, autre volonté de la municipali­té doloise. De notre correspond­ant local Jean-François TEXIER

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