Naissances au 9 janvier 2018
Ouvert en 2010, l’établissement, qui accueille 86 résidents, doit faire face à des difficultés liées à un personnel pas assez nombreux et des résidents toujours plus dépendants.
C’est dans ce but que, depuis quelques mois, le député Gilles Lurton avait demandé à la ministre de la Santé de se déplacer à Saint-Malo afin de la sensibiliser sur le fait que « la demande de places d’hébergement dans les Ehpad ne cesse de croître dans notre région littorale. La pression est très forte car nos Ehpad sont pleins et le personnel pas assez nombreux ».
Personnel insuffisant
Lors de sa visite, la ministre a pu écouter les attentes des résidents, des familles et du personnel soignant.
Côté résidents, tous reconnaissent que « le personnel soignant fait tout ce qu’il peut et est d’une absolue gentillesse, mais force est de constater qu’il est en nombre insuffisant ».
Des propos abondés par cette remarque d’une aide médico-psychologique : « Je viens au travail avec le sourire. Quand j’entends les personnes âgées dire qu’elles ont l’impression d’être chez elles, je me dis qu’on a réussi quelque chose mais il y a cette frustration de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes rapidement. Nous ne terminons leurs toilettes qu’à midi alors que nous pourrions consacrer du temps à des activités collectives ».
Des bénévoles en soutien
Pour combler certaines de ces difficultés, l’établissement reçoit l’aide de 27 bénévoles qui ne font pas le travail des aides-soignants mais apportent une présence et une animation pour les résidents, à travers du chant par exemple.
« Fabuleuse solidarité «
En conclusion de sa visite, Agnès Buzyn a apporté quelques éléments de réponses en faisant le constat que « d’ici 2050, on s’attend à un triplement du nombre de personnes âgées dépendantes. Aujourd’hui, l’État n’intervient pas dans les financements de la dépendance », c’est le département d’Ille-et-Vilaine qui injecte 130 millions d’euros par an, « un effort est fait pour renforcer l’accompagnement aux soins à travers la création de centaines de postes d’infirmières de nuit. Il va falloir diversifier, mettre plus de places en accueil temporaire et de résidences médicalisées » reconnait-elle. « Mais l’État ne pourra pas financer plus, il faut en tout cas mettre en avant cette fabuleuse solidarité qui existe dans cet établissement et valoriser aux yeux des Français le travail effectué par le personnel et les associations ».
Pas rassuré
Face à cette réponse de la ministre, le directeur général de la fondation de l’Armée du Salut, Éric Yapoudjian n’en est pas pour autant rassuré, « aujourd’hui le ratio n’est pas à l’équilibre, on est à 0.6 personnes pour un patient, si on ramenait ce ratio à un pour un, le problème serait réglé ». FOUQUERÉ Axel et Robin, St Malo ; SALIOT MONTÉCOT César, St Pierre de Plesguen ; FLEURY Ewen, La Ville es Nonais ; RAITIF Iris, Pleslin Trigavou ; CASTELAIN Tom, La Fresnais ; PERRIN Camille, St Malo ; CHICHERIE Antonin, Le Tronchet ; LACCOURS Benoît, St Malo ; QUEFFELEC Alice, St Jouan des Guérêts ; CIVET MARCHAND Enzo, St Malo ; GUILLODO PUREN Victor, St Malo ; LEBELTEL Awen, Cancale ; CAPLIEZ Maëlys, Dol de Bretagne ; PRESSE MACE Louise, Lillemer ; HERVÉ Héléna, St Malo.