Léo Fleury, un chasseur sachant élever son chien
Le jeune homme s’est illustré lors d’un concours national visant à mettre à l’honneur le couple homme-chien.
« L’aide à la recherche d’emploi fait partie intégrante de la politique sociale de la ville », considère la maire Jean-Luc Beaudoin qui, chaque lundi, de 8 h 30 à 12 h, va accueillir à la mairie Marysabel Baillon, l’agent en charge de la mission suivante : « Mette en oeuvre un accompagnement personnalisé favorisant l’insertion dans l’emploi ».
Tout un programme supposant l’analyse des demandes et, si besoin, l’orientation du public concerné vers des formations professionnelles. De même, il s’agit de développer une offre de ressources destinées aux employeurs potentiels, mais aussi d’initier des actions permettant de lever les freins d’accès à l’emploi que peuvent être des problèmes de santé, de logement ou de mobilité.
La première permanence s’est déroulée lundi à la mairie. Ce service est organisé sous l’égide de Saint-Malo Agglomération, mais financé par la commune de Plerguer.
Léo Fleury vient de participer à Sissonne, dans l’Aisne, à la finale nationale des « Rencontres Saint-Hubert », célébrant le couple que forment le chasseur et son chien d’arrêt, quelque soit sa race.
Tout un art cynophile dans lequel le jeune Plerguerrois, âgé seulement de 17 ans, excelle déjà. Pour preuve : la troisième place lui est revenue en junior ce jour-là. Une belle performance pour Léo qui, avec sa chienne Ifie, avait réussi à se qualifier à cette compétition grâce à ses titres de champion d’Ille-et-Vilaine et de Bretagne qu’il avait obtenu quelques mois plus tôt.
À chaque fois, un parcours de chasse de 20 minutes en pleine nature et une épreuve théorique, axée notamment sur la sécurité, étaient au programme.
Des épreuves renouvelées à Sissonne. Si ce n’est que le niveau a été encore plus relevé en réunissant les meilleurs compétiteurs de France.
Une longue éducation
Leur but : chasser en parfaite communion avec leur chien. « Nous avions à débusquer faisans et perdrix », témoigne Léo qui, pour l’occasion, a montré que son setter anglais lui obéissait parfaitement, résultat d’une longue éducation.
Léo s’en est chargé tout seul. « J’ai commencé voici quatre ans quand Ifie était encore un chiot », ajoute cet amoureux de la nature, au point de vouloir exercer un métier qui s’y rattache. Il est bien parti pour cela en étudiant à l’école d’agriculture de Fougères quand, le dimanche, il ne parcourt pas la campagne avec sa chienne et ses autres compagnons que sont, depuis deux ans, les membres de l’association de chasse plerguerroise.