Le Pays Malouin

Les arguments de l’armement

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Contacté, Jean Porcher estime que son ancien employé « ment comme il respire ». Mais assure qu’il n’a pas le droit de parler de cette affaire et qu’elle est « classée ». Le patron de l’armement briochin fait sans doute référence au fait qu’il y avait une clause de confidenti­alité dans le protocole d’accord qui avait été scellé avec Sylvain Lecutiez. Jean Porcher laisse donc son avocat, Daniel Prigent, expliquer que « l’armement Porcher a une réputation fondée sur l’excellence de son matériel. Un rapport réalisé par un commissair­e des avaries établit que tous les dispositif­s de sécurité étaient en place lors de l’accident. Le tribunal a statué sur cette question et la justice a, à plusieurs reprises, pour des questions, certes, plus annexes, débouté à chaque fois Sylvain Lecutiez, dont il faut déplorer, bien sûr l’accident. » L’avocat revient également sur le protocole transactio­nnel passé entre le marin et son employeur. « Il a conduit à une rupture convention­nelle de contrat et au versement d’indemnités. Il devait régler le problème puisque Sylvain Lecutiez avait déjà entamé sa procédure pour faute inexcusabl­e. Finalement, il a persisté mais je rappelle que le tribunal a considéré que la faute inexcusabl­e n’était pas constituée. » A la cour d’Appel de Rennes, donc, de confirmer ou d’infirmer cette décision.

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