Petite histoire de la harpe traditionnelle
Vendredi 23 février
GIRLS IN HAWAII. Groupe essentiel, Girls in Hawaii a construit patiemment une oeuvre passionnante depuis ses débuts en 2003. En véritables artisans, les Bruxellois excellent dans l’art de la mélodie pop et intègrent aujourd’hui de nouvelles sonorités synthétiques à leurs arpèges de guitares mélancoliques. À michemin entre Grandaddy et Radiohead (référence ultime et revendiquée), Girls in Hawaii possèdent ce don unique de composer des morceaux célestes et bouleversants.
CONCRETE KNIVES. Voici enfin le grand retour de Concrete Knives ! Après « Be Your Own King », premier album éblouissant paru en 2012 sur Bella Union, les Caennais comblent les espérances avec « Our Hearts », second volet de leur discographie. Toujours aussi talentueux et inspiré, le groupe normand (désormais sextet) n’a rien perdu de sa superbe pour écrire des titres accrocheurs et tourbillonnants, entre pop anglaise et afrobeat, à l’euphorie contagieuse.
KELLEY STOLTZ. Et si c’était enfin l’heure de la consécration pour Kelley Stoltz ? Vétéran de la scène garage californienne (il a déjà joué dans d’innombrables formations depuis 20 ans), le talentueux songwritter a signé sur Castle Face (le label de John Dwyer de Thee Oh Sees) et a livré avec « Que Aura » un des plus beaux albums de pop moderne parus en 2017. Si l’Américain a été influencé par la sainte trilogie Beatles – Beach Boys – Kinks, il aime aussi intégrer des éléments électroniques à ses compositions uniques d’une beauté intemporelle.
PARK HOTEL. Attention, coup de foudre assuré pour ce tout jeune duo originaire de Londres. Avec seulement deux titres incroyables « Going West » et « Gone as a Friend », Rebeca Marcos-Rosa et Tim Abbey ont réussi un doublé gagnant. Basse élastique, claviers hypnotiques, guitares tranchantes, mélodies accrocheuses… voici les ingrédients de ces morceaux au groove irrésistible. Le fameux label Kitsuné ne s’y est pas trompé en signant le groupe dont la prochaine sortie sera « Good People Bad Dreams ».
BRYAN’S MAGIC TEARS. Super-groupe composé de membres de Marietta, La Secte du Futur et Dame Blanche, les Parisiens de Bryan’s Magic Tears ont publié l’année dernière un premier album de pop garage hautement addictif. Faisant la jonction entre le psychédélisme 60’s et le rock indie slacker des 90’s, le groupe réussit magnifiquement la rencontre rêvée entre Syd Barrett et Pavement.
Tarifs : abonnés : 17€ ; réduit : 20€ ; prévente : 23€ ; guichet : 25€. De 19h à 3h du matin.
Samedi 24 février
Les chanceux, qui avaient pris leurs places en avance, pourront voir Baxter Dury, The Go ! Team, Chain and the Gang, Insecure Men et Montero. Pour les autres, c’est complet. De 20h à 5h du matin.
Le centre culturel breton organise une conférence sur la harpe traditionnelle et son histoire. A découvrir au 4è Lieu, à La Grande Passerelle.
Lili Cardoso professeur de musique, praticienne et factrice de harpe, présidente des Rencontres internationales de harpes celtiques de Dinan, fera découvrir à l’occasion d’une conférence la harpe, ses origines, ses déclinaisons et ses cousines. Des panneaux explicatifs seront exposés présentant au fil d’un parcours ludique et pédagogique, l’histoire de la harpe celtique, ses légendes et sa fabrication.
Un intermède musical sera assuré, sous la direction d’Hervé Guillo, par l’ensemble de musique traditionnelle du Conservatoire de Saint-Malo.
Samedi 24 février à 15h, au 4è Lieu (face à la nouvelle gare) à La Grande Passerelle à Saint-Malo. Entrée ouverte à tous.