Le garagiste menace de fermer
Depuis quelques mois, le garage Peugeot de Robien voit les amendes de stationnement augmenter devant son établissement. Il demande des aménagements sous peine de devoir mettre la clé sous la porte.
C’est peut- être l’une des rançons du succès. Le garage Peugeot de Robien. « Depuis un an, le garage connaît une forte progression » , estime son patron, Claude Caro. Mais déjà, en temps normal, le stationnement dans cette petite rue Danton est cher. Et il ne pouvait évidemment pas laisser tous les véhicules de ses clients à l’intérieur pendant les horaires de travail. Alors, aujourd’hui c’est mission impossible. C’est d’ailleurs pour ça qu’il veut déménager à Trégueux du côté de la zone des Châtelets. Un terrain l’attend normalement. Mais, le changement de lieu ne pourra pas se faire avant deux ans.
135 €
En attendant, il doit faire avec ses conditions de travail. Et une nouvelle contrainte. « Depuis quelques, les amendes se multiplient. Cela fait dix ans qu’on est installé et on avait jamais été embêté avant » . La note est salée, puisque le montant, de 135 € à chaque fois, est à sa charge.
S’il y voit « de l’acharne- ment » , il sait cependant que la police est dans son droit et qu’il peut difficilement contester légalement. Mais il demande de la souplesse, ou que la mairie prenne les choses en main : « On pourrait mettre des emplacements de stationnement, mettre la rue en sens unique. Les possibilités existent, il faudrait un schéma. »
« On ne peut plus travailler »
Pour se faire entendre, il a donc lancé une pétition. Plus de 200 personnes ont déjà apposé leur signature. Il en espère 600. Et s’il n’est pas entendu, il menace : « On ne peut plus travailler. Si ça continue, on court à la catastrophe. Si ça continue, j’arrête. Cela ferait sept personnes au chômage. C’est triste d’en arriver là » . Il compte désormais sur le soutien et la compréhension des habitants de Robien pour que son garage perdure.