Ollivier cherche un tombeau égyptien

Ollivier Ruca va sortir son 12e ouvrage en novembre. Une fiction qui lui permet de dévoiler ses hypothèses sur la présence d’un tombeau égyptien dans le Languedoc.

C’est une fiction, un thriller historique. En novembre, Ollivier Rucca sortira « le 7e support ». Une enquête sur l’oeuvre du peintre Nicolas Poussin, Les Bergers d’Arcadie, qui pour beaucoup contiendrait un incroyable mystère. Son roman permet à Ollivier Rucca de dévoiler sa théorie sur laquelle il travaille depuis désormais 20 ans : le tableau indique un lieu : le château de Puivert, dans l’Aude.

Une toile mystérieuse

« Cette toile a la réputation d’être codée mais personne n’en a percé le secret » , explique-t-il. Lui pense l’avoir découvert en s’appuyant sur des trompe l’oeil, notamment un qui pourrait s’apparenter à une barque en pierre. Et comme le château de Puivert, vu du ciel, ressemble à un bateau de pierre, il fait le lien et est persuadé que c’est là qu’il faut chercher. Commencent alors les randonnées. Ils découvrent des inscriptions égyptiennes sur le terrain, également des instruments de musique dans le château. Pour lui le mystère est là : « Si j’ai raison, on réécrit toute l’histoire. Je pense qu’il y a eu ici une civilisation celto-égyptienne » . Et ce secret si bien gardé serait celui d’un tombeau égyptien, peut- être même celui du pharaon Akhenaton dont la mort est inconnue.

Il sait que son analyse peut prêter certains à sourire : « J’uti- lise le roman car c’est l’art de l’hypothèse. Je n’affirme rien, je réfléchis. Ce style me permet de tout dire » . Difficile de résumer toute sa pensée et 20 années de recherche en quelques lignes. Pour mieux comprendre, il faut lire son roman.

Des fouilles

Quoi qu’il en soit, Ollivier Rucca est un homme convaincu. Aux mots, il joint l’action. En 2013, il entame des fouilles à l’endroit qu’il estime être la clé. Il découvre des cavités, mais ne peut aller plus loin faute de moyens. Aujourd’hui, il aimerait poursuivre, mais se dit « au

. Il cherche un mécène pour l’aider dans son combat (entre 50 000 et 100 000 euros) et voudrait repartir l’été prochain. Pour trouver un sanctuaire qui serait oublié depuis des siècles.

« On réécrit toute l’histoire »

Yann Riou