Ça y est, je me fais vieux
Ah le temps de la rentrée, des retrouvailles entre amis, des fêtes. Il n’y a pas si longtemps (bon un peu, mais j’ai visiblement tendance à l’oublier), j’étais dans le rôle de l’étudiant qui voyait principalement le mois de septembre comme une bonne occasion de retrouvailles arrosées.
Donc, quand je me suis installé il y a quelques mois et que mon agent immobilier m’a lancé « Le seul moment où ce n’est pas trop calme, c’est septembre avec les pendaisons de crémaillère. Il y a beaucoup d’étudiants dans le bâtiment » , je me suis simplement dit « tant mieux, c’est vivant, c’est chouette » .
Et je le pense toujours ! Seulement, mon corps n’est peut-être plus en osmose parfaite avec mon esprit. Et à la première grosse fiesta, j’ai ronchonné. Quelle misère.
Un dimanche
Il faut dire que le jour n’était pas forcément le mieux choisi. L’événement a eu lieu à la suite d’un emménagement. Et c’était un dimanche. Et me voilà pendant des heures à me dire que je n’allais pas être très en forme au travail le lendemain, à tourner en rond, à critiquer une musique pas à mon goût et dont je n’arrivais pas à décerner exactement la provenance.
J’ai alors pensé aux voisins que j’avais également dû faire souffrir à l’époque. Et je n’ai pas culpabilisé. On ne parle pas là de raves quotidiennes mais d’événements ponctuels. Et encore heureux que ces moments de plaisir partagé existent.
Je m’y remets
Une semaine après, c’est moi qui étais de sortie. J’ai revu des amis, on est sortis. Et le constat fut le même : aujourd’hui si je passe mon weekend à m’amuser, je le paie.
Je suis sans doute un plus vieux qu’avant, oui. Mais mes chers voisins ne le sont pas eux. Alors qu’ils en profitent. Même si sur le coup j’ai passé un mauvais moment, j’espère vraiment qu’ils vont continuer à festoyer. Et pourquoi pas à m’inviter la prochaine fois.