Le Penthièvre

Un parking souterrain sous la maison médicale

- Jacques Le Bruno

Le conseil communauta­ire a opté pour la constructi­on de trois maisons de santé.

L’architecte a présenté le projet de maison de santé qui va être construite à Erquy. Les travaux devraient commencer en mars 2018. La structure sera en ossature bois. Et pas d’entretien pour les façades, « on prévoit un revêtement métallique, comme une

carrosseri­e de voiture » . Le chantier devrait durer de 10 à 12 mois. Christiane Guervilly, maire d’Erquy, annonce que 14 profession­nels, dont 4 médecins, ont déjà signé. Les 736 m2 peuvent accueillir jusqu’à 6 médecins, des infirmiers, un podologue et 5 kinésithér­apeutes. Il y en a pour plus de 1, 3 million d’euros.

Une sortie différente

Le manque de médecins provoque parfois des heurts dans les cabinets médicaux. Les affichette­s posées dans la salle d’attente du cabinet lamballais le prouvent. À Erquy, l’architecte a prévu le coup. Les patients ne repassent pas par la salle d’attente pour sortir, ce qui devrait permettre d’éviter les agressions verbales contre les médecins.

C’est le centre médico-social situé près du collège, sur la route de la plage des Vallées, qui va être transformé en maison médicale. Les travaux devraient démarrer début 2018. Le but est de pouvoir accueillir 4 médecins avant l’été 2018. « Deux médecins ont déjà signé, des contacts sont pris avec une allergolog­ue » dit l’élue pléneuvien­ne Christine Divay. Par ailleurs, une grande surface de terrain existe autour du bâtiment, ce qui peut permettre une extension et l’accueil d’autres profession­nels. Là, le budget est supérieur à 440 000 euros.

Le président Loïc Cauret reconnaît que le dossier lamballais est moins avancé. Mais le projet situé à la place de l’ancienne caserne des pompiers, place du Champ de foire, est sur les rails. « On a là un large espace qui associe à la maison de santé, des commerces et des logements » . Sans oublier une liaison piétonne entre l’esplanade du Champ de foire et la rue Calmette.

Un parking sous la maison

« L’ancienne caserne va être détruite au cours du premier semestre » annonce Denis Michelet. Pour la future maison médicale, il n’y aura pas que des praticiens, mais aussi des dentistes. Combien de profession­nels sont intéressés ? La question est de Stéphane de Sallier-Dupin ? Des contacts sont pris par l’associatio­n Procom Santé sur le territoire, Loïc Cauret pense que les 1000 m2 n’auront pas trop de mal à être remplis, « si ça marche, on pourra faire une deuxième maison médicale près du Pôle Emploi » . En attendant le projet sur l’esplanade du Champ de foire pré- voit un parking souterrain, ce qui sera bien pratique notamment le jeudi jour du marché.

Médecins salariés

L’hôpital est agréé Centre de santé pour les 40 communes. La signature de l’ARS (Agence régionale de la santé) permet donc de salarier des médecins de ville. « Il y en a déjà deux, il faudra en attirer d’autres » assure Loïc Cauret. Des médecins salariés qui pourront s’installer sur n’importe laquelle des communes de Lamballe Terre & Mer. On le sait, Plénée-Jugon est intéressé. Mais des projets existent aussi à Pommeret ou à La Bouillie.

Comme une carrosseri­e à Erquy

2 médecins ont signé à Pléneuf

Des dentistes aussi à Lamballe

L’opposition tique

La collectivi­té va être propriétai­re des maisons de santé à Erquy et Pléneuf, et va les gérer. Ce ne sera pas le cas à Lamballe, « on donne pourtant 1 million alors qu’on n’aura ni le bien, ni les fruits de la location » . Loïc Cauret assure que c’est une épine de moins dans le pied, « ça nous soulage, on n’aura pas à gérer cette maison de santé, ce n’est pas notre boulot » . Philippe Hercouët d’abonder : « Le but est d’attirer des médecins, c’est là l’essentiel » . Mais l’opposition conduite par Stéphane de Sallier Dupin n’a pas grande confiance en la société Semaeb, devenue Sembreizh, et n’est pas favorable au montage financier, « ça ne nous convient pas, on s’abstient » . Le projet global dépasse les 8,4 millions d’euros.

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LAMBALLE. Le permis de déconstrui­re a été posé devant l’ancienne caserne des pompiers et l’ancien garage Campan. Ce sera fait avant l’été 2018.

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