Le Perche

Gérard Dodier, photograph­ie et filme le Perche

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Passionné de modélisme et de nouvelles technologi­es, Gérard Dodier, bellêmois de 61 ans, a lâché le sol et ses voitures radio commandées pour les airs et le drone. « J’ai acheté mon drone il y a trois ans maintenant. J’étais dans les premiers clients de la société nantaise qui en vendait » , raconte le pilote. Mais avant de pouvoir piloter son appareil, il a passé près d’un an et demi à faire des stages et demander des autorisati­ons. « Il faut une certaine maîtrise pour piloter ce genre d’appareil » , affirme le retraité. 2 000 pilotes en France

Et pourtant, la pratique explose chez les particulie­rs. Du simple jouet à l’appareil plus sophistiqu­é, la vente de ces engins s’envole. « Quand j’ai commencé, nous étions 400 pilotes recensés sur tout le territoire. Aujourd’hui on est 2 000 sur toute la France » , analyse le Bellêmois. Avant de pouvoir voler, il doit faire une demande de vol à la préfecture quinze jours à l’avance. Mais il reste un obstacle de taille : le temps. « Quand le temps est mauvais on ne peut pas faire d’images et le drone ne peut voler qu’avec des vents de 40 km/h maximum » , explique le pilote de drone. Des particulie­rs aux industries

Gérard Dodier, se sert de son drone pour prendre et vendre des images. Particulie­rs, communauté­s de commune, industrie… Les champs d’action de l’appareil sont variés. Sur son objet volant à six hélices, il peut y monter une caméra et un appareil photo. En tout, avec la caméra, l’appareil fait 4,5 kg et peut monter jusqu’à 150 mètres de hauteur : « le maximum autorisé par l’aviation civile. Mais on peut encore monter bien plus haut ! » . Une activité d’appoint

Dans son jardin, Gérard Dodier, pose l’appareil sur la pelouse. Une à une, les hélices se mettent en route et un « bip » conclu chaque mise en service. En tout, la pose de batterie, de la caméra et la mise en route de l’appareil prennent cinq minutes. Sur son trépied, un écran lui donne un retour direct des images prises en vol. « L’autonomie de la batterie est de 5 à 6 minutes. Il faut être sur de son plan » , explique le pilote.

Une fois les images prises, Gérard Dodier passe au montage. Il livre ensuite les images et les films aux personnes qui les lui ont commandés. Mais il veut que ça reste un loisir : « Je ne compte pas en faire mon activité principale. C’est une activité complément­aire de ma retraite. Ceux qui arrivent à en vivre ont des gros contrats avec des entreprise­s » .

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Dans son jardin, Gérard Dodier a pu tester sa machine.

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