Le Perche

Randonneur­s satisfaits du périple

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Le Theil- sur- Huisne.

L’entreprise Gestamp Sofedit a accueilli 350 élèves issus d’écoles, lycées, IUT venant d’Alençon, Flers, Le Mans, La Ferté-Bernard et Nogent-le-Rotrou. « Nous pouvons élargir notre potentiel candidats en contrats profession­nels et apprentiss­age, pour des postes d’outillage, maintenanc­e, qualité, logistique, souligne Sébastien Gourdon, le directeur général. C’est la première fois, sous l’ère Gestamp, que le site reçoit des élèves » .

Le site theillois qui compte 700 salariés n’a plus rien à voir avec ce qu’il y avait autrefois. « Il est en pleine transforma­tion industriel­le. Nous devons le construire et le pérenniser. Cela passe par la formation profession­nelle. Il faut leur montrer aux jeunes que l’industrie a changé » .

Le directeur général a rappelé l’importance du site theillois, « véritable référence en la matière » .

La Fête de la randonnée était aussi organisée à Saint-Germainde-la-Coudre dimanche 29 mai, à travers la balade n°24 « histoire et légendes de la vallée de la Coudre ». Eau et boue

Le départ du parcours était donné à Saint Germain de la Coudre, pour rejoindre ensuite l’église de Gémages , le dolmen de la pierre procureuse, la motte féodale de la Tour des sablons, la ferme fortifiée de la Rosière, le manoir de l’Angenardiè­re, le prieuré de Sainte Gauburge, le château de l’Hermitière.

Vingt-six participan­ts courageux ont effectué le parcours sous une pluie constante (seize annulation­s à cause d’une météo peu encouragea­nte). Les che- mins gorgés d’eau et la boue rendaient la progressio­n difficile et les muscles raidis par la crainte de glisser.

Les capuches vissées sur les têtes limitaient les échanges entre randonneur­s, mais malgré tout l’ambiance était bonne et les rires fusaient lors de petits déséquilib­res sans gravité. Moment de détente

L’Ecomusée de Sainte Gauburge accueillai­t le groupe le temps d’un pique-nique qui permit de reprendre des forces. Quelques détails d’histoire ou de légendes le long du parcours ont permis aux participan­ts venus de la région parisienne, des départemen­ts voisins et d’autres régions de l’Orne de connaître un peu d’histoire du Perche et surtout d’apprécier la beauté du patrimoine bâti.

Au retour, un goûter, un moment de détente et aussi enfin un temps de dialogue plus confortabl­e que pendant la journée. Malgré tout, tous paraissaie­nt satisfaits de leur périple et certains ont même souhaité avoir copie du parcours.

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