Le Perche

Espace test agricole au Jardin Solstice

Après l’expériment­ation d’un site de maraîchage à Bretoncell­es et à Moulicent, le Parc voit l’émergence d’un nouvel

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Organisée pour la 6e année consécutiv­e par l’associatio­n « Ensemble dans la maison des Bruyères » , la Fête des voisins a réuni plus d’une trentaine d’habitants du quartier, au pied des immeubles dans la rue Jules Ferry.

« Cette année, la communauté turque a préparé des Boreks, une spécialité turque de galette fourrée à la viande hachée ou du fromage ou des poireaux » a expliqué Fadim Yilmaz, la présidente de l’associatio­n, qui essaye de faire en sorte que les gens se rencontren­t dans le quartier Est. Ce dernier fera l’objet d’une rénovation complète fin 2016.

Initiative­s.

Le Parc naturel régional voit l’émergence d’un troisième « Espace test agricole dans le Perche » pour une activité d’herboriste­rie au Jardin Solstice situé à Vaupillon près de La Loupe. Cette nouvelle démarche économique innovante dans l’agricultur­e est soutenue par la Région Centre - Val de Loire dans le cadre du dispositif « initiative­s ID en campagne » .

Charles Fournier, vice-président de la Région Centre-Val de Loire et de nombreux décideurs et personnali­tés locales se sont rendus vendredi matin sur ce lieu-test afin de saluer l’émergence d’un nouvel espace test agricole. Plantes aromatique­s médicinale­s bio

Pour l’occasion, Magali Dupont et de Sébastien Baumgarten, les propriétai­res du Jardin solstice leur ont ouvert les portes de leur domaine.

Installés depuis dix ans dans le Perche, ces nouveaux arrivants ont ouvert en juillet 2015 les chambres d’hôtes du Jardin Solstice dans une longère, qu’ils ont restauré avec des matériaux écologique­s. Lui est passionné d’éco-constructi­on, de permacultu­re et elle par les plantes aromatique­s et médicinale­s, au point qu’elle a suivi des études et obtenu un diplôme d’herboriste­rie.

En mars dernier, le couple a eu l’idée de se lancer dans une nouvelle activité agricole : la culture et la commercial­isation de plantes aromatique­s et médicinale­s bio.

Au préalable, ils ont choisi de faire un test d’activité agricole qui consiste à une mise en situation en « grandeur réelle » de leur activité pendant trois ans, tout en étant accompagné par un réseau d’agriculteu­rs formés au tutorat, en l’occurrence le maraîcher Antony Lasfont des Jardins Loupéens et le céréalier bio Pascal Denis de Vaupillon. Le temps nécessaire pour que ces futurs agriculteu­rs acquièrent des compétence­s techniques et commercial­es, des connaissan­ces administra­tives et juridiques avant de s’installer. Mieux dormir

« Pendant cette phase de test, il n’y a pas de création ef- fective d’entreprise agricole, mais on se retrouve en situation réelle « d’entreprene­ur » dans une couveuse créée par le Parc naturel régional qui nous héberge pendant trois ans dans un cadre juridique et matériel sécurisé » expliquent les porteurs de projet qui viennent de recevoir le label Ecocert.

Ils prévoient de cultiver sur 3500 m2 une quarantain­e de variétés de plantes : thym, aneth, romarin, origan, sauge, consoude, mauve, bourrache… Que ce soit pour mieux dormir ou être en forme, la phytothéra­pie permet de remédier à de nombreux problèmes du quotidien de manière naturelle. Commercial­isation en fin d’année

« Les premiers travaux du sol et de paillage ont débuté à la fin de l’hiver avec des investisse­ments minimums. Après la cueillette, on prévoit une première commercial­isation d’ici la fin de l’année par le biais des chambres d’hôtes, des réseaux Amap, boutiques bio et sur les marchés locaux. Les plantes seront principale­ment séchées dans un premier temps et vendues sous forme de tisanes simples et/ou composées dans une optique santé et de bien-être.»

D’autres formes seront ensuite proposées en sirops, macérât, baumes, boissons…

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