La seconde guerre mondiale racontée aux écoliers de Notre-Dame
Passionné de l’histoire des guerres, et collectionneur d’objets et matériels des armées, Jean-Vincent du Lac a parlé du dénouement de la seconde guerre mondiale.
Longny- au- Perche.
Le conférencier a raconté le débarquement et la bataille de Normandie, la libération de Longny, et il a insisté sur les quatre fusillés, parmi lesquels le résistant Léon Groutel « afin que les enfants sachent qui il était, et pourquoi une rue de Longny porte son nom » .
Les élèves ont été très intéressés par cette séance interactive, et ils ont participé avec une grande attention. Ne pas oublier tous ces soldats
« Cela me tient à coeur de partager ce devoir de mémoire locale, et nationale, pour qu’ à leur tour ils le transmettent dans quelques années. J’ ai clôturé en leur disant de ne pas oublier tous ces soldats jeunes qui avaient 20 ans et venaient libérer un pays et des gens qu ils ne connaissaient pas, et aussi les résistants qui ont donné leur vie pour que nous soyons libres, et que grâce à l’Europe il n ’y a plus de guerre avec l’Allemagne. Bien au contraire nous sommes partenaires et amis » . Une plaque commémorative
Jean- Vincent du Lac avait également apporté des photos de la libération des plages et de Longny, et quelques vestiges de 1944 : casques anglais, US et canadiens. Les objets militaires d ’époque ont suscité la curiosité des enfants, et l’un d’eux a dit « c’est mieux qu’un film ces vrais objets » . Jean- Vincent du Lac en a profité pour leur dire que le 14 août sera inaugurée une plaque, sur la place à côté du portail du château, à la mémoire des 4 fusillés dont Léon Groutel FFI. Et il a annoncé une belle commémoration le 15 août, anniversaire de la libération de Longny, avec des véhicules sur la place, Jeeps et Tractions, et quelques « GI » en tenue, et la présence d’un vétéran anglais qui a débarqué en juin 1944 à Arromanches et qui a fait la bataille de Normandie, le Capitaine David Mylchreest.
« Jean- Vincent du Lac a cette passion de l’histoire de cette guerre, et aussi de l’histoire locale depuis son enfance, et il l’a fait partager dans le but du devoir de mémoire. « C’est en écoutant Gilbert Nicolas, ancien combattant volontaire de la Résistance que ce goût de
l’Histoire est né chez moi. J’espère avoir « semé » quelques graines qui prendront » !