La collaboration dans la compétition
Quatre professionnels privés ou institutionnels se sont exprimés sur les stratégies visant à favoriser les rencontres entre acteurs économiques.
Entreprises.
Jean-Pierre Jallot, président du Pôle d’Équilibre Territorial du Perche, a ouvert la 5e soirée des entreprises vendredi dans le cadre de la salle polyvalente margonnaise.
En présence de Guy Champion, son référent local, quatre professionnels privés ou institutionnels se sont exprimés sur les stratégies visant à « favoriser les rencontres entre acteurs économiques » , l’heure étant à la fédération des moyens et de l’expérience partagée.
Devant un auditoire composé d’artisans, de chefs d’entreprise ou en voie de le devenir, les intervenants ont mis à profit les dix minutes accordées pour leur allocution.
C’est Mathieu Aupetit, de la CCI d’Eure-et-Loir qui a eu le premier mot.
À travers sa mission d’accompagnement, de formation et d’animation, il incite les entreprises à « réseauter » en rejoignant des clubs experts où les adhérents peuvent approfondir leurs objectifs grâce aux outils de prospection et d’innovation modernes. Il n’en résulte pas moins de 41 rendez-vous experts en 2016 dans le département et une dizaine de thématiques adaptées aux besoins de chacun.
L’électricien Franck Ledru a pris le relais pour faire l’éloge de l’ « Artisan socialement responsable ».
Ce nouveau réseau associatif devrait connaître un déploiement régional à court terme : « maintenir l’activité locale, assurer la formation, garantir les normes de sécurité, et aussi prévenir les abus du discount liés à certains statuts (travailleur détaché surtout) qui favorisent une distorsion de concurrence, ainsi que la disparition de l’apprentissage (perte de deux CFA en six ans) » , précise le Nogentais. Business et convivialité
Une autre forme de réseau a été ensuite évoquée par Didier Martinez, animateur de l’organisation suivante ; créé localement il y a deux ans, Pep’s Concept se présente comme un « booster » d’affaires et de création. « Renforcer les relations, optimiser les transactions, réduire les coûts, se faire connaître grâce à la solidarité des adhérents, prévenir les risques psychosociaux, rompre l’isolement de l’indépendant…» , telle est la formule de cette structure qui se veut conviviale avant tout, petits-déjeuners et afterworks à l’appui ! Rémi Toisier (GIP RECIA) a clos cette présentation en expliquant les apports du groupement d’intérêt public : constituer un centre de ressources et de compétences (numérique) au niveau régional, servir de support de mutualisations, d’expérimentations, et de prestations de services, ou encore proposer de l’animation à la communauté TIC (Techniques de l’information et de la Communication).
Besoin de certitudes, recherche d’enthousiasme, inquiétude conjoncturelle… Tous semblent de plus en plus convaincus que le « réseau » , au-delà du vocable à la mode, est en train de devenir une nécessité socio-économique.