Une fuite à l’origine
Sur le terrain, les techniciens de la société avranchinaise s’affairent. Avant de localiser la fuite, les agents ont dû explorer plusieurs kilomètres de conduite. « Nous avons relayé des équipes 24 heures sur 24. La conduite a ensuite été démontée, coupée, nettoyée et refermée. Nous avons remis en service à 21 heures, mardi » , explique un responsable de la STGS.
« Pour le bas de Bizou, il y avait suffisamment de pression pour avoir de l’eau. Et pas assez pour le haut du village. » Progressivement, l’eau est en train de monter. Ceux qui se trouvent sur les hauteurs doivent encore prendre leur mal en patience.
Pour les autres, il leur faudra encore attendre avant de consommer l’eau car elle n’est pas encore potable. En attendant les résultats
Au niveau de la communication, l’entreprise a donné la priorité aux « personnes enregistrées » , c’est-à-dire celles dont les appels ont été pris en compte. « Nous appelons régulièrement les gens et nous passons les voir » , assure le responsable qui reconnaît que l’événement qui s’est produit est extrêmement rare. La concomitance de la fuite et du bouchage lié au déplacement du dépôt de calcaire a provoqué le bouchage de la conduite principale du réseau. « Nous sommes tombés sur un cas très, très particulier. »
En collaboration avec les services de la préfecture, l’ARS (agence régionale de santé), l’eau est analysée. Pour l’instant, la mise en service est perturbée par l’eau sale et l’air. « Nous attendons les résultats de l’analyse de l’eau pour donner le feu vert aux habitants pour qu’ils puissent la consommer. »
L’entreprise a livré des bouteilles d’eau et continue à réalimenter. « Nous avons des engagements vis-à-vis des clients : en cas d’interruption de service, il y a des dédommagements. »