Les conseils de lectures de Majuscule
Quand elle commence à parler des livres qui l’on marqué, Christine Glinche est intarissable. Des poches aux grands formats, elle vous livre ses coups de coeur de lecture pour terminer l’été. Ces livres de poche sont tous disponibles à la librairie Majuscule.
d’Elena Ferrante
« C’est un auteur très particulier parce qu’on ne sait pas qui il est. C’est un pseudonyme. Les deux premiers volets sont sortis en France (les deux prochains tomes sortiront plus tard). L’histoire se passe dans le Naples d’aprèsguerre. Elle raconte l’histoire de deux petites filles et de leur amitié sur toute une vie. On voit la ville et le quartier populaire dans lequel elles vivent se développer. C’est un livre très coloré avec beaucoup de personnages. On parle par moments de mafia, de collaboration… Mais c’est vraiment axé sur leur amitié et leur évolution le long de leur vie. C’est très bien écrit, facile à lire… Pour moi c’est la révélation de l’année ! »
Meyer , de Philipp
« L’histoire se passe aux États- Unis au milieu du XIXe siècle et raconte trois générations d’Américain. C’est une saga familiale. Le livre commence par le grandpère qui est fait prisonnier par les Indiens et fini par les comprendre. Le fils est en opposition avec lui et la petite fille de ce grand-père cherche sa voie dans cette famille qui a fini par devenir riche. On revit 150 ans de l’histoire des États- Unis. C’est fabuleux, c’est très bien écrit. Un très bon livre. »
Ines Benaroya
« L’auteur est une femme qui habite à Paris et qui a une résidence secondaire dans la région. Le livre raconte une femme qui n’a pas d’enfants mais qui est heureuse dans sa vie. Sa mère décède et quelques jours après elle aperçoit un petit garçon dans la remise… C’est le premier roman de cette femme. C’est très bien écrit. C’est simple, percutant. On s’identifie facilement au personnage. L’auteur est en retenue, tout en douceur. Ce livre m’a vraiment touché. »
Wrinkle de de Margaret
« Wash est un esclave qui est élevé par sa mère d’origine africaine aux États- Unis. Malgré sa vie d’esclave, il vit assez librement et vit une enfance plutôt heureuse. Son propriétaire meurt et il est racheté avec sa mère. Il est violenté, il souffre, veut se rebeller. Étant donné qu’il est beau et idéal, son propriétaire à l’idée de le louer comme reproducteur… Le livre est très étonnant parce qu’on a le discours des esclaves et des esclavagistes. On a l’impression d’être dans leur tête et on finit par être dans leur tête. On ressort du livre très mal à l’aise. C’est une histoire exceptionnelle. C’est très inhabituel » .