Le Perche

Saveurs estivales sur les étals

Chaque vendredi matin, été comme hiver, le marché de Tourouvre est un moment que les habitants ne manqueraie­nt sous aucun prétexte, surtout en cette période estivale.

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On trouve pas mal de choses le vendredi à Tourouvre : marchands de vêtements, de plantes, de matelas, de bijoux fantaisie mais les produits de bouche et du terroir sont les plus recherchés.

Yvonne de L’Aigle qui vend des volailles fermières, des oeufs frais, de la crème fraîche, du camembert ou encore du fromage blanc : « Je fais trois marchés par semaine mais celui de Tourouvre, c’est un bon marché, bien régulier et toujours bien fréquenté par une clientèle fidèle. Imaginez que ça fait 35 ans que je fais le marché de Tourouvre » .

Un peu plus loin au stand du « Bougnat » avec des saucisses sèches d’Haute-Loire aux nombreux parfums : camembert, bleu d’Auvergne, comté, piment, provençal ou tout simplement nature avec peu de gras. : « Je vends des saucisses sèches d’Auvergne provenant de Langeac que je fais ensuite sécher chez moi » . Fruits de saison

Mais l’été, quand il fait chaud, on recherche des fruits de saison et de la fraîcheur. Melons, nectarines, pêches, abricots, tomates mais aussi les fraises ou framboises de la fraiseraie Hardy de Bellengrev­ille dans le Calvados : « Ce sont des fruits rouges que nous produisons directemen­t du producteur au consommate­ur sans oublier aussi nos confitures » .

Chaque marchand est unanime : « Nos clients nous sont fidèles et en retour, ils savent aussi qu’on est au rendezvous chaque vendredi. Pour nous, Tourouvre est un bon marché. On sait qu’on peut compter sur un noyau d’habitués. On a aussi des touristes, comme ceux qui sont à Tourouvre ou dans les environs ou des personnes de passage, en séjour dans la famille ou à l’hôtel, qui repartent avec nos produits » Priorité à la qualité

L’objectif de qualité revient dans toutes les bouches : « Pour mes oeufs, explique Yvonne, on me pose des questions. Je suis en bio, les gens y sont très sensibles » . Sylvie, la pois- sonnière, ajoute : « Ils veulent savoir où je m’approvisio­nne pour mon poisson. Quand je dis, sur la côte Normande, ça les rassure » .

Pascal, et son vaste étal de primeurs : « Pour nous, c’est un marché fiable, parce qu’il est régulier. Dans un village de 1 600 habitants, l’ambiance est très sympathiqu­e. On se connaît tous maintenant, alors on est ravis de venir ici chaque vendredi matin » .

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