Il y a 72 ans, cinq chefs de la Résistance étaient fusillés

Le souvenir de l’épisode tragique des Résistants exécutés dans les bois de Brotz demeure. Chaque année, une cérémonie rend hommage à leur mémoire.

Piscine municipale. En août, la piscine municipale sera ouverte au public tous les jours, sauf le dimanche et le 15 août, de 14 h à 18 h 30. Pour les cours de natation, de perfectionnement, et l’aquagym, s’adresser au maître nageur.

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Perdu. Lors du banquet des aînés, un parapluie « Le Cheval Français » a été oublié, merci de le rapporter à la mairie. Mairie. Le secrétariat de mairie sera fermé jusqu’au 25 août, la permanence sera à nouveau assurée à partir du 29 août.

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Exposition. Jusqu’au 20 septembre, exposition artistique, face à la mairie, ouverture le samedi et le dimanche de 13 h à 18 h, tel 02 33 73 99 45. Fête communale. Dimanche 21 août, toute la journée, vide greniers (8 € les dix mètres), animations et fête foraine, de 15 h à 17 h 30, prestation des « Bérets verts », la Banda de Chartres. Le midi et le soir, repas grillades ; en soirée, bal gratuit animé par l’orchestre José Quad. Contact : Daniel Hameau, tel 02 33 73 98 71.

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Mairie. Le secrétariat de mairie sera fermé jusqu’au 26 août ; permanence sera à nouveau assurée à partir du 30 août.

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la Exposition. Jusqu’au 25 septembre, exposition du peintre Daniel Liard et du sculpteur Christian Champagne à la galerie du Pontgirard, ouverture le samedi et le dimanche de 14 h 30 à 18 h.

Alors que la libération de l’Orne se préparait, le 9 août 1944, sept résistants aux responsabilités importantes étaient amenés par la Gestapo, ainsi que par deux chefs de la milice, Jardin et Bertaux, de la prison d’Alençon, et du Calvados (pour la seule féminine), au château de Miserai, alors réquisitionné à L’Hôme-Chamondot.

Cette localité du Perche, dans le secret de l’ombre et de la nuit, était un haut lieu particulièrement actif de la Résistance. Celle-ci, commandée par Jérôme Lévesque, alias, « Victor » , organisait alors l’arrivée de renforts du côté des Menus, non loin de La Loupe, et donc de la voie ferrée et de la gare.

Hommage.

Pour la France et la liberté

Malheureusement, c’est là que le chemin, pour cinq hommes, devait s’arrêter à jamais, à la lisière des bois de Brotz, un endroit rendu triste à jamais. Chaque année depuis, ce jour-là, un juste hommage est rendu à leur mémoire et à leur sacrifice « pour la France et pour la liberté » . Ainsi, chaque 9 août au matin, une délégation d’anciens combattants volontaires de la résistance se rend sur place, pour ne pas oublier.

Cette année, le 72 e anniversaire de ce massacre a été dignement commémoré. Les nombreux participants ont été alors accueillis par Patrice Michel Flandin, maire, entouré de représentants du conseil municipal, Eric Leys, propriétaire du site de Brotz, Nathalie Goulet, sénateur, Véronique Louwagie, député, André Grudé, président de la CdC, le colonel Yves Duprez, délégué militaire et responsable départemental du Souvenir Français, des anciens résistants et combattants.

Le maire, appartenant à la famille Levesque, toujours propriétaire du domaine de Miserai, a souligné le sens profond de cette cérémonie du souvenir qui honore le sacrifice de cinq chefs de la Résistance « nous avons un devoir de mémoire envers ces cinq héros et martyrs qui ont lutté pour nous tous » . Déportée et seule rescapée

Les cinq chefs de la résistance qui ont été fusillés avaient alors pris délibérément le risque que leur vie soit prise, « afin que la France soit débarrassée du nazisme et retrouve la paix » . Seule Monique Livry-Level, arrêtée dans le Calvados, échappa à la mort, elle fut déportée. Elle est l’auteur d’un livre « Voyage au bout du parc, d’Audrieu à Ravensbrück » , où elle raconte précisément son passage dans le Perche. Comme elle, le commandant Daniel Demeule échappa à la fusillade, il fut dé- porté, mais il ne devait jamais revenir.

Son fils était présent à la cérémonie. Tout en écoutant les hymnes patriotiques, l’assistance s’est ainsi recueillie à la mémoire de François Bouilhac, Fernand Chasseguet, Alfred Frémiot, Jean Mazeline, et Jean Moreau.

Une juste reconnaissance a été exprimée à Eric Leys, qui entretient le site de la stèle du souvenir, et permet aux familles des résistants d’aller s’y recueillir. La délégation s’est ensuite dirigée vers Appenai-sous-Bellême, commune qui a connu des faits similaires.