Le Perche

Au coeur du centre de secours des pompiers

Avec l’office de tourisme, les Nogentais ont pu découvrir le site lors d’une visite instructiv­e. Le public a pu ainsi découvrir la vie des pompiers.

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Ce n’étaient pourtant pas les portes ouvertes au centre de secours nogentais, mais bien l’esprit d’ouverture propre aux soldats du feu qui était à l’oeuvre, en collaborat­ion avec l’office de tourisme local.

Toujours soucieux d’expliquer leur action auprès de leurs concitoyen­s, ils ont accueilli une bonne vingtaine de personnes venues en famille, en commençant la visite par le standard, là ou se déclenchen­t les alertes et se hiérarchis­ent les décisions.

Hommes du feu.

Maîtriser les plans, les réseaux

L’adjudant- chef Sauton a gratifié le groupe de diverses simulation­s. « C’est ici même que nous recevons les appels du Codis. Il faut maîtriser les plans, les réseaux, rester lucide et précis dans la communicat­ion avec les personnes au téléphone » , raconte le profession­nel.

Après avoir entendu le bip interne d’alerte, les hôtes confiés au sergent Levier se sont hâtés vers les hangars où les véhicules rouges sont remisés et entretenus avec le plus grand soin.

Sur place, les enfants ne se sont pas fait prier pour grimper dans un de ces légendaire­s engins qui ont fait rêver des génération­s entières. Le pompier a rappelé les devoirs et limites de la profession, qui se voit néanmoins dotée d’une formation à la médicalisa­tion, au regard des situations rencontrée­s. « Ysaline est née dans un de nos véhicules »

« Nous affrontons diverses situations, qui peuvent aussi être déstabilis­antes. il y a même aujourd’hui parmi vous une jeune fille qui a vu le jour dans un de nos véhicules ! ». Et qui plus est, accompagné­e de ses proches, Ysaline fêtait bien ses dix ans le 21 juillet, elle qui pointa le bout de son nez sur la route de la maternité…

Une petite démonstrat­ion de secourisme avec le matelascoq­uille et quelques atèles fut interrompu­e alors que plusieurs sorties rapprochée­s s’effec- tuaient en direct devant les visiteurs.

« Le temps moyen de mise en oeuvre d’un départ de secours oscille entre deux et trois minutes ! Cela n’est pas toujours perçu comme tel » , conclut le pompier alors prêt à sauter dans le camion. Tous ont pu constater qu’il disait vrai.

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