Le dispositif de 29 caméras de vidéoprotection trop onéreux
Réunion de rentrée pour le conseil communautaire de la CDC du Haut-Perche, présidée par Guy Monhée, quasiment consacrée au projet de vidéoprotection
Le dispositif de vidéoprotection a été présenté aux élus communautaires par le Major Franck Bouilly, référent sûreté au groupement de Gendarmerie de l’Orne, accompagné du Capitaine Jean-Dominique Sztimer de la Compagnie de Mortagne-au-Perche, du Major Didier Gelly, commandant la communauté de brigades de Longny, de l’adjudant-chef Philippe Storti, gendarme réserviste et de Vincent Péru de la société Vidéo Concept, expert en vidéo protection.
Suite à divers actes malveillants sur le territoire : cambriolages de résidences secondaires et de commerces, vols de voitures, dégradations diverses, la CdC du Haut- Perche s’est rapprochée de la gendarmerie pour une étude d’implantation d’un système de vidéoprotection à Tourouvre et dans plusieurs communes proches de la N 12, en raison d’une délinquance itinérante provenant de cet axe routier voisin qui relie le Perche à Dreux ou la Région Parisienne. « Tourouvre est touché par des cambriolages dans les résidences secondaires et entreprises ainsi que les communes situées à proximité de la nationale. Le système de vidéoprotection est un outil qui ne remplace pas les gendarmes sur le terrain mais qui permet de protéger et d’identifier et interpeller les individus qui agissent sur le territoire. C’est un outil complémentaire de la présence humaine avec un but de dissuasion » expliquent le Capitaine Sztimer et le Major Bouilly. Le projet de la CdC La problématique du secteur est la proximité de la N 12. Les faits constatés sont à proximité de la nationale qui est un axe de fuite rapide des auteurs de ces méfaits. Vidéo Concept a présenté un projet prévoyant l’implantation de 29 caméras haute résolution installées à Tourouvre, Saint-Maurice- lesCharencey, La Ventrouze, Randonnai et Lignerolles. Aussi, chaque caméra installée reviendrait environ à 8 000 € pièce soit un projet estimé à plus de 200 000 €. « Vu cette somme, je pense que nous seront amenés à faire des arbitrages. C’est une proposition. Nous allons créer une commission et étudier tout ça tranquillement car nous n’avons pas les moyens de financer un tel dispositif malgré les subventions prévues par le fonds interministériel de prévention de la délinquance, la DETR, le conseil régional ou départemental. Il faudrait lancer une étude de
faisabilité » a expliqué Guy Monhée.
La prochaine réunion de la CdC du Haut-Perche aura lieu vendredi 30 septembre à 19 h, à la salle Brassens de Tourouvre.