Le Perche

Un drame évité : le 44-tonnes finit sur le parking de Super U

-

DIALOGUE DE SOURDS. L’un est sourd de l’oreille droite, l’autre de l’oreille gauche. Quand tous les deux sont assis du côté de la mauvaise oreille, ils ont bien du mal à s’entendre. LE TRAIN NE SIFFLE PLUS. Entendu à une terrasse de café : « Je ne voterai pas pour la majorité en place tant que le rail ne sera pas réinstallé sur le rond-point des rues Jean-Jaurès et de la Gare. » Un Mamertin attaché à l’Histoire locale. UNE VILLE EN CHANTIER. Les Mamertins ne l’ont certaineme­nt pas raté : des coups de pelleteuse sont donnés aux quatre coins de la ville, laissant la cité dans un état quelque peu déplorable. N’aurait-il pas été plus judicieux de commencer un chantier, de le finir et d’en attaquer un autre ? Ce qu’on en dit… COUP DE PELLE. Pendant tout l’été, les riverains de la rue EdmondRott­ier ont été bloqués à cause des travaux ; Après la partie haute, la partie basse. À la patience, les Mamertins préfèrent l’humour : « A la pelle et à la pioche, on aurait fini depuis longtemps. » TABLEAU NOIR. Il a fallu attendre la fermeture de l’école JulesVerne pour que le revêtement de la rue Marconvill­e (située entre la rue Rosette et la rue D’Estournell­es-de-Constant), qui mène directemen­t à l’école Pasteur soit entièremen­t refait. Cela dit : mieux vaut tard que jamais. SÉCURISATI­ON DES ÉCOLES. Idem pour la sécurisati­on des écoles : mieux vaut tard que jamais. Même s’il ne s’agit pas vraiment de sécurisati­on mais plutôt d’avertissem­ent avec des panneaux peints sur la route, incitant les usagers de la route à ralentir. CONTRÔLE. Zèle ou pas, la gendarmeri­e multiplie actuelleme­nt les contrôles routiers sur la ville et à sa périphérie. Quasiment pas un jour où ils ne sont pas présents. Mamers est vraiment en sécurité. À moins que l’arrivée du nouveau chef d’escadron en soit l’origine. Des ordres venus de plus haut. CONTRÔLES (BIS). Cinq gendarmes pour contrôler un automobili­ste, cela fait un peu beaucoup, non ? Et pourtant, ce lundi soir, place Carnot, ils étaient là. Cela fait un gendarme par roue et un cinquième pour la vignette d’assurance. La ville peut dormir sur ses deux oreilles. À QUAND UN SOUS- PRÉFET ?. Mamers sans sous-préfet, jusqu’à quand ? Avec ou sans, la ville et l’arrondisse­ment continuent de tourner. Alors est-ce bien nécessaire d’avoir un représenta­nt de l’Etat dans la capitale du Saosnois ?

Un drame a été évité. Il était environ 7 heures, mercredi 31 août, quand un 44-tonnes, lancé à pleine vitesse depuis la rocade (située sur la D311), a déboulé sur le parking de Baobab, avant de taper le talus pour finir sa course en face de La Maison Point Vert.

Le chauffeur devait prendre la direction de Bellême, sur la D955, mais il s’est aperçu à temps que ses freins ne répondaien­t plus.

Gardant son sang-froid, il n’a pas eu d’autre choix que de faire un tout- droit. Non sans mal, car un rond-point se présentait à lui. Tout en contrôle, il a réussi à passer le giratoire.

La suite aurait pu être dramatique si cet incident s’était produit à une heure de pointe.

Secoué par cet accident, le conducteur du camion a été conduit à l’hôpital de Mamers pour y subir des examens de contrôle.

Une déviation a été mise en place pour les salariés et les clients de l’espace commercial.

Newspapers in French

Newspapers from France