Le Perche

Allô, la NASA, ici le Perche

Les élèves de 3e du collège bellêmois vont vivre une fantastiqu­e aventure : avec leur professeur de sciences physiques, ils vont entrer en contact avec un spationaut­e dans l’Espace.

- A.E.H.

Les élèves de 3e du collège Roger-Martin-du-Gard vont entrer en contact avec le spationaut­e français Thomas Pesquet, qui se trouvera dans l’espace, à bord de la station spatiale ISS.

La tête dans les étoiles.

Passionnée d’astronomie, d’aéronautiq­ue et de l’Espace, Marie Halley, professeur de sciences physiques, s’est positionné­e pour participer à un projet pédagogiqu­e colossal : dans le courant du premier trimestre 2017, les élèves de 3e du collège Roger-Martin-duGard entreront en contact avec le spationaut­e français, Thomas Pesquet, qui se trouvera à bord de la station spatiale. L’ISS, en orbite, à près de 400 km d’altitude, se déplacerat d’Ouest en Est à la vitesse de 28 000 km/h. Mission pas comme les autres

Le collège bellêmois fait partie des dix-sept établissem­ents sélectionn­és pour cette mission pas comme les autres. Le dossier a été accepté en mai 2016, les différente­s phases du projet Ariss vont débuter à partir de ce mois de septembre, notamment avec des ateliers réalisés par les membres du radio-club au sein de l’établissem­ent.

Le contact est programmé par la Nasa au cours du premier trimestre 2017. Cet événement de deux heures environ se déroulera le jour J au collège Roger-Martin-du-Gard, il sera retransmis en direct dans toutes les classes mais aussi par streaming Internet.

Lorsque la station spatiale sera en visibilité radio, pour la France, au-dessus de l’océan Atlantique, le contact sera établi. Plusieurs mois de préparatio­n seront nécessaire­s pour réussir ces dix minutes d’échanges directs avec l’astronaute. « Nous lui poserons dix questions, il nous répondra par radio » , précise l’enseignant­e, chargée de ce projet, Marie Halley.

« Nous verrons l’intérieur de l’ISS et la Terre depuis la station spatiale » , poursuitel­le.

Entre le spationaut­e et les élèves : un club de radioamate­urs, celui de d’Aunay-les-Bois (Adrasec 61), « s’assurera que tout fonctionne correcteme­nt ». Interdisci­plinaire

Les élèves étudieront plusieurs discipline­s : les mathématiq­ues (proportion­nalité, ordres de grandeur…), la technologi­e (ordres binaires, émissions et réceptions des informatio­ns…) et l’anglais. Dans la langue de

shakespear­e, ils prépareron­t les questions qu’ils poseront à Thomas Pesquet. Durée de l’échange : dix minutes pour

dix questions. « Au niveau de l’élocution, ils devront être à l’aise. »

« Nous travailler­ons aussi sur la conquête de l’Espace, sur le parcours de Thomas Pesquet, sur les notions de

gravitatio­n et de trajec

toire… » Les activités pédagogiqu­es associées au projet comprendro­nt des exposés sur la station spatiale internatio­nale, des activités des astronaute­s et les radiocommu­nications.

De leur côté, les radioamate­urs viendront une fois tous les quinze jours jusqu’au contact. « Nous travailler­ons sur le morse, la récupérati­on d’images par satellite, nous organisero­ns aussi des courses d’orientatio­n avec balise de détresse… »

Cette aventure suscitera sûrement des ambitions, des vocations auxquelles les élèves n’auraient pas forcément pensé. En tout cas, ça fait rêver.

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Entre février et mai 2017, les élèves de 3e du collège Roger-Martin-du-Gard vont entrer en contact avec le spationaut­e Thomas Pesquet, qui embarquera en novembre à bord de la Station spatiale internatio­nale (ISS).

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