Ambassadrice de la culture, elle vient en aide à l’orgue expressif

Marie-Thérèse Landré-Malézieux a toujours oeuvré pour la culture sur le territoire. À l’Hermitière, au sein même de son église, elle va organiser un concert pour la restauration de l’orgue expressif.

L’Hermitière.

Dire que Marie- Thérèse Landré- Malézieux a insufflé un nouvel air à la culture est un euphémisme. Arrivée pour la première fois à l’Hermitière en 1949 avec sa famille, très vite, « mon père comédien et ma mère musicienne ont lancé quelques animations culturelles ici » . Du théâtre et des cours de musique… Spectacle son et lumière

Plus tard, l’originaire de Paris a été à l’initiative d’un spectacle Son et Lumières devant le château de l’Hermitière. « C’était en 1988, l’animation s’appelait ’’Ce soir le Perche’’. C’était totalement innovant » .

Une réussite ? 2 000 personnes ! « Nous avons été pris de court par tant de spectateurs » . Soucieuse de ne pas s’arrêter en si bon chemin, Marie-Thérèse Landré-Malézieux a poursuivi sa quête d’une culture plus ouverte et plus accessible.

Hormis celle de 1994 mais qui ne s’inscrivait pas encore dans l’association Ombres et Lumières, l’une des premières expositions a été organisée en 1997. « Elle portait sur le bois et se tenait dans le bâtiment de la mairie et un peu chez moi » .

Ombres et Lumières est donc né en 1996-1997 et fête ses vingt années d’existence. « Nous voulions monter une structure officielle dont les objectifs étaient de créer des événements culturels dans la région afin de renforcer l’animation culturelle dans le Perche, faire connaître le territoire » , explique l’ancienne professeure d’arts plastiques et céramiste professionnelle. Travaux de restauration

Musique, exposition artistique, théâtre, comédie musicale, poésie, concert, toutes les branches artistiques ont été développées. « Notre champ d’actions ne se résume pas simplement qu’à l’Hermitière mais bien au-delà. À Bellême avec le Grenier à sel, les Feugerets, le manoir de SainteGauburge… » .

Née « dans la marmite d’une famille d’artistes » , elle n’a cessé de « rendre des lieux plus accessibles aux gens » .À 82 ans, son fait d’armes récent : la restauration de l’orgue expressif ou appelé harmonium. Celui- ci faisait déjà partie de l’église de l’Hermitière en 1949, « il semblerait sans que cela soit certain, qu’il date du 19e siècle » .

Très mal-en-point, souffrant de l’humidité et du poids des années passées, l’orgue ne brillait plus musicalement. Il a fallu agir. « Le patrimoine est très important. Nous avons donc décidé de le restaurer » .

Les ’’travaux’’ ont commencé en avril-mai. Dépoussiérage, produits contre les vers, entretien du tissu, réparation des sangles pour les pédales et du bois extérieur… « l’harmonium a été confié au facteur d’orgue, Guillaume Besnier » . Une remise en état qui s’imposait.