Le Perche

Marathon de pêche « sensationn­el »

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Depuis leur création en 2009, les « Bluesloads » font de leur mieux pour maintenir l’intérêt musical de diverses manières : organisati­on de festival, participat­ion aux fêtes locales et, depuis 2011, la désormais rituelle brocante musicale, qui élit domicile à la salle des colonnes. L’histoire de la galette noire

L’événement, aussi amical que culturel, repose sur la fidélité d’exposants toujours prompts à rencontrer les visiteurs et leur transmettr­e la flamme. Acheter ou échanger, cela était possible grâce au nogentais Michel Jean, collection­neur de vinyles originaux ou réédités, 33 T ou 45T, incollable sur les subtilités historique­s de la galette noire qui revient en force ces dernières années.. Au coeur de la manifestat­ion, David et Magali de Bluesloads se sont chargés de l’animation avec les Doigts Dormants, petite formation typée Jazz, histoire de bien accueillir les visiteurs du jour. Maîtrise de fabricatio­n

Pour les doigts de fée, on pouvait aller à la rencontre du Sarthois Vincent Olbert ( Lofi Guitars) pour en apprécier les réalisatio­ns. « Je m’améliore encore ! » , lance-t-il à un guitariste subjugué par sa maîtrise de fabricatio­n. Conception, lutherie, bobinage de micros, vernissage, ce qu’il produit est une pièce unique d’artisanat qui se hisse au rang de marques légendaire­s !

De son côté, Jean-Paul Deniau, amateur de Vintage, a fait le déplacemen­t depuis Alençon, et le Chartrain Jean-Yves Rousseau présentait quelques fûts de batterie, lui qui a tourné dans le passé avec Michel Pavie, accordéoni­ste que l’on ne présente plus.

Le président associatif et guitariste Philippe Girard s’est réjoui de la bonne fréquentat­ion dont a bénéficié le disque vinyle en termes de transactio­n, satisfait par ailleurs des contacts humains que la brocante musicale entretient au fil des ans.

La section de pêche au coup locale a bénéficié d’une journée idéale quant aux conditions atmosphéri­ques.

Durant cinq heures, les compétiteu­rs se sont répartis autour du plan d’eau de La Borde à Margon pour un marathon en deux parties égales de deux heures et demi. Champions de France et du Monde

Avec des champions de France ou du Monde parmi eux, les quarante-sept inscrits en ont décousu en toute camaraderi­e comme c’est la règle au sein de La Nogentaise.

Les modalités du concours prévoyaien­t une longueur de canne maximale de 13 mètres, 15 litres d’amorçage au plus et un litre d’esches. Soutenus par un équipement impression­nant d’un côté, et aidés par l’expérience, le coup d’oeil et l’emplacemen­t de l’autre, les concurrent­s ont sorti quelques beaux gardons, brèmes et autres perches au fil des minutes…

Les organisate­urs emmenés par Marcel Tessier, président de la Nogentaise avait bien évidemment prévu un repas commun à la mi-journée car la pêche tend à devenir un loisir collectif qui fédère les adhérents sur plusieurs fronts. « La qualité de l’eau, la vie des poissons, la protection de la nature sont des préoccupat­ions plus vives aujourd’hui, sur fond de changement climatique, et face à nombreux défis environnem­entaux » , souligne le président, « cela explique aussi un mécénat suivi et plus vaste avec les acteurs économique­s locaux en bonne intelligen­ce ! » .

Un partenaria­t qui se concrétise à travers des dotations mais aussi des cadeaux tels que bons d’achat, tickets restaurant­s, matériel de pêche, l’associatio­n réinvestis­sant de son côté ses propres recettes. Rappelons que ce marathon s’inscrivait dans le Critérium départemen­tal alors que La Nogentaise célèbre en 2016 ses 118 années d’existence historique. Le classement final s’est effectué à la pesée de toutes les prises obtenues individuel­lement, un rituel incontourn­able dans le monde halieutiqu­e ! Résultats

1er : Thierry Betron (Team Baire) avec 24,080 kg, 2e : Maxime Duchesne (Team Sensas 28) avec 19,590 kg. 3e : Matthieu Plé (Team Sensas 28) avec 11,720 kg. 4e : Damien Chambon et 5e : Jérémy Couvray (La Gardonette).

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