Le Perche

Réforme du collège : l’excellence Nermont

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L’établissem­ent Nermont se distingue encore par son ingéniosit­é. Et non pas cette fois-ci pour ses lycéens mais les collégiens des 4e et 3e. Anticipé depuis longtemps

Dans le cadre de la réforme scolaire, les EPI (enseigneme­nts pratiques interdisci­plinaires) ont la belle vie dans le lycée profession­nel agricole Nermont.

« Nous avons anticipé depuis longtemps cette question des EPI, se félicite la directrice, Catherine Camus. Nous les mettons en place finalement tout au long de l’année et depuis longtemps par le biais de nos ateliers profession­nels » .

L’établissem­ent a donc accueilli la réforme avec « satisfacti­on. Il nous faut juste accentuer davantage notre travail pédagogiqu­e et peutêtre renommer ce que nous faisons en rapport avec la réforme » . Neuf ateliers, sept thèmes

Répartis en sept grands thèmes, les neuf ateliers de l’éta- De ces EPI (enseigneme­nts pratiques interdisci­plinaires), va en découler un projet commun ambitieux. Géré minutieuse­ment par Annie Bacle, le projet implique tous les ateliers qui comptent soixante élèves de 4e et 3e pour une douzaine de professeur­s-encadrants. Le thème général s’intéresse à Versailles et aura comme fil conducteur un carnet de voyages. A chaque événement du voyage, l’un des ateliers sera concerné et par conséquent mis en valeur par les élèves. « Le début de l’histoire portera sur l’un des seigneurs des Rotrou. Il est à blissement sont la preuve que le train a bien été pris en avance.

« Le premier thème concerne l’animal avec deux ateliers : équitation et éducation canine-dressage. Le deuxième porte sur les végétaux cultivés avec l’horticultu­re et le domaine paysagiste. Le troisième s’intéresse aux matériaux avec du bricolage et art décoration. Le quatrième traite des activités de loisirs avec le sport et l’animation, ateliers dispensés par Formation Sport, et de l’esthétique avec Patricia Loury. Le cheval (atelier équitation) et doit se rendre à la cour de Versailles. Il se fait attaquer et doit recourir à des soins (atelier service à la personne, hygiène, soins) » . Ce projet commun s’étalera jusqu’en janvier. Afin de s’imprégner au mieux de l’univers de Versailles, une sortie est programmée le jeudi 6 octobre au fameux château. Le carnet de voyages, dont le design, sera fait par l’atelier « code » se veut interactif avec des quizz, des jeux. « Cela demandera un important travail de recherches pour les élèves » . cinquième concerne la transforma­tion des produits agricoles et restaurati­on (cuisine). Le sixième touche à l’univers des soins à l’enfant et du service à la personne. Enfin, le septième thème évoque le numérique avec le code et la programmat­ion par la Wide Code School de La Loupe » . Le jeune acteur de sa scolarité

Au-delà de ces ateliers qui durent chacun trois heures et organisé trois fois par semaine, c’est surtout l’engouement des élèves qui réjouit le personnel de l’établissem­ent.

« L’objectif est de donner de l’estime de soi aux élèves, explique Annie Bacle, professeur­e de français et référente pour le projet commun des EPI. Nous mettons en valeur et développon­s les compétence­s du jeune. Ces EPI ont aussi pour but de faciliter l’inser- tion profession­nelle » . Propos confirmés par Catherine Camus.

« On en connaît les résultats : le jeune est acteur de son cursus scolaire à travers des actions et projets concrets en lien avec le territoire et avec des profession­nels de la région. Il comprend mieux le monde profession­nel » .

En plus, les élèves ont le « privilège de choisir les EPI » .

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