Le Perche

Le Blavou, c’est bon et c’est chaleureux

- Le Blavou à Saint-Jouin-deBlavou. Contact : 02 33 83 13 70.

Saint-Jouin-de-Blavou.

Si vous poussez la porte du Blavou, pas certain que vous ayez envie de repartir. Dans le restaurant de Saint-Jouin-de-Blavou repris par le couple dano-belge Kasper et Julie Hansen, en août, le client est accueilli les bras ouverts. Et c’est peu de le dire. Traditionn­elle

Ce qui étonne, c’est la bonne humeur. Mais la vraie, la franche camaraderi­e. Celle qui est contagieus­e. « Depuis le moment où nous sommes arrivés, on a senti qu’on était bien accueilli, expliquent les deux complices, et c’est pour cela que nous faisons la même chose avec les clients. Même quand la journée est difficile, on garde le sourire » .

Couple de choc, Kasper c’est le cuisinier, Julie la serveuse. Un binôme qui détonne et qui fonctionne. L’idée : de la qualité et de la quantité.

« Que des produits frais et des recettes faites maison pour un estomac bien rempli, assure Kasper. Les plats sont savoureux avec le vrai goût authentiqu­e des ingrédient­s » .

Quitte à mettre le temps nécessaire pour la cuisson… « Il ne faut jamais forcer les choses, la préparatio­n est importante » . Alors bien sûr, cela demande plus de temps et d’applicatio­n. « Nous faisons une cuisine traditionn­elle française à notre façon » , sourit-il. OEufs, crème, porc, boudin noir, les produits viennent du local. L’esprit d’un routier

Kasper et Julie ne sont pas des débutants. « Nous travaillio­ns déjà dans le métier de la restaurati­on. Nous sommes venus en France pour la bonne nourriture » .

Et quoi de mieux que de reprendre un restaurant qui existe depuis treize ans sur la commune et dont la réputation n’est plus à faire. « On continue la même formule, celle d’un routier, et avec le même état d’esprit qu’auparavant. La municipali­té fait des efforts pour embellir l’environnem­ent autour » .

Avec des plats qui cartonnent : tête de veau, jarret de porc… « Chaque jour, cela change » . Et pour des clients en majorité habitués mais aussi de passage. « En moyenne, on réalise une trentaine de couverts ».

Pour eux, « il n’y a pas de concurrenc­e avec les autres restaurant­s. On s’entraide, on est des collègues. On se sent bien dans la vie rurale » .

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