Deux restaurants, deux histoires, le même amour du métier
Le Mêle-sur-Sarthe.
Qui ne connaît pas l’Hôtel de la Poste au Mêle- sur- Sarthe ? Peu de personne. Emblème de la commune ornaise, l’établissement a traversé les époques, autrefois un relais de chasse entre deux forêts. Savoir-faire
« Nous avons toujours voulu garder le cachet ancien de l’établissement, reconnaît Eric Legendre qui tient avec sa femme Christelle le restaurantbrasserie et hôtel depuis 2009, qui a une vraie histoire et une âme ici » .
En parallèle au restaurant, l’établissement propose un bar/ brasserie qui peut accueillir une quarantaine de couverts et en terrasse aux beaux jours. Une formule « brasserie » essentiellement composée de produits du terroir qui fait le bonheur de tous les appétits.
Dans une ambiance bistrot, chaleureuse et conviviale, « on propose tous les midis en semaine, notre formule buffet avec un large choix de plats » . Idéal pour une pausedéjeuner sur le pouce à prix léger…
Produits frais, vrai savoir-faire, « nos oeufs sont bios, le jambon vient d’ici, le fromage du territoire. Vous prenez une omelette, c’est 100% local. Nous travaillons sur place » .
Eric Legendre a toujours baigné dans cet univers, à Paris où il a appris les bases du métier. « J’ai toujours fait de la cuisine. C’est une passion et une volonté de proposer toujours de la qualité » . Un simple steak frites ? « L’exigence sera là quand même » .
Pousser la porte de l’Hôtel de la Poste à 15 heures pour un petit creux ? « Nous les servirons. Nos mots d’ordre : accueil, service et qualité. Il ne faut pas se mettre de barrière. C’est pour cela que le restaurant a toujours fonctionné depuis toutes ces années » . Enregistrant près de 60 couverts le midi et une centaine le weekend.
Et toujours à des prix avantageux. « Il est inutile d’effrayer les clients. Surtout qu’ils sont assez variés : des commer- ciaux aux chefs d’entreprises, hommes d’affaires… » .
A 12 euros, avec un menu bien complet, ou plus élevé pour ceux qui veulent se faire plaisir, à coup sûr, vous sortirez du restaurant rassasié et satisfait.
Mortagne-au- Perche.
Un accueil chaleureux, un service d’une rapidité inégalée et un menu à bas prix… bienvenue à l’Hôtel des Voyageurs. Un restaurant à la réputation sans faille à Mortagne-au-Perche. Encore un petit bout de chemin
Depuis que la terrasse a été installée il y a maintenant cinq ans, les Bailleul, Joëlle et Bernard, arrivés en 2000, ont vu une nette amélioration. « Elle sert beaucoup l’été où les clients se plaisent à manger dehors » .
Et même l’hiver, les bienfaits sont là, « dans la rue, l’établissement profite d’une meilleure visibilité » .
Originaires de Mortagne-auPerche, Joëlle et Bernard sont donc revenus aux sources après un passage par Tourouvre et La Ferté-Bernard (Sarthe). « Je suis attachée à travailler dans ma ville natale » , reconnaît Joëlle qui accumule trente-sept années d’expérience dans le métier.
Et elle prend toujours autant de plaisir à assurer le service qui « n’est jamais le même. J’espère faire encore un bout de chemin » .
Proches de la clientèle et généreuses dans le service, c’est le sourire avant tout sur les lèvres des deux serveuses qui viennent compléter les rangs. Des amitiés qui se lient
« Nous savons que les personnes qui viennent manger ici n’ont pas beaucoup de temps alors on s’organise pour les servir rapidement » .
A l’image des autres restaurants, les clients sont la plupart du temps des commerciaux, des ouvriers…, « des gens fidèles, avec des corps de métiers différents, sensibles à nos petits plats comme la tête de veau sauce gribiche, le boeuf bourguignon ou le petit salé aux lentilles » .
Et que dire du buffet de horsd’oeuvres qui fait fureur. « En hiver, on prépare des entrées chaudes pour réchauffer un peu nos travailleurs » .
Dans une ville où les restaurants sont nombreux, « il faut savoir fidéliser nos clients. Les amitiés qui se lient n’ont pas de prix » .
Sans être un gastronomique, l’Hôtel des Voyageurs peut au moins se targuer d’être « un petit coin chaud, convivial, qui propose des plats cuisinés » . Avec l’amour du métier…