Des demandeurs d’asile dans la cité ?
Nogent- le- Rotrou.
La Ville de Nogent-le-Rotrou vat- elle accueillir, comme celle de La Loupe, des demandeurs d’asile ? Selon le sous- préfet de l’arrondissement, Christian Védélago, la question a été plus qu’envisagée. « Il y a des logements disponibles »
« Nous avons un réel besoin sur le territoire, explique le sous-préfet arrivé le 27 juin. Un effort de solidarité nationale doit être fait en ce sens » .
Par le biais des fameux CADA, Centre d’accueil de demandeurs d’asile. « L’objectif de ces centres est de délester Calais (NDLR : la Jungle de Calais, un camp de milliers de migrants et de réfugiés) dont la concentration de personnes est bien trop importante » .
Selon Christian Védélago, « il y a des logements disponibles à Nogent-le-Rotrou mais pour le moment, ce ne sont que des pistes à détailler. Nous sommes en pleine réflexion. Il faudra ensuite fixer le nombre de places disponibles » . À La Loupe, il était question de 45. « Nous avons également la même problématique à Châteaudun, Chartres… » . « Cela ne bouleverse pas l’équilibre
Le représentant de l’État dans l’arrondissement souhaite avant tout « combattre l’image négative que nous avons des demandeurs d’asile. Ce ne sont certainement pas des cas sociaux » . Et de rassurer les habitants nogentais, « avec une population de plus de 10 000 personnes, l’arrivée entre trente et cinquante demandeurs d’asile ne va pas bouleverser l’équilibre d’une ville » .
Des problèmes de délinquance ? « Ces personnes sont prises en charge par des travailleurs sociaux qui les accompagnent. Je suis plus préoccupé par les problèmes de violence intra-familiales et l’alcoolisme qui sévissent » . Les enfants sont scolarisés et chacun bénéficie de soins, avec une allocation spécifique.
Répétant, « il faut assurer la protection de ces hommes, femmes et enfants en les accueillant dignement » . Pour information, c’est l’État qui se charge, auprès des bailleurs sociaux, de payer les loyers.