Comme à la maison !
Des produits frais, des plats souvent faits maison, un menu à 12 ou 13 euros, ces restaurants traditionnels populaires occupent une place importante dans le paysage culinaire du Perche. On s’y sent comme chez soi.
Ils n’ont pas d’étoiles, n’apparaissent pas dans les guides, pourtant les restos ouvriers et de campagne avec leurs plats maison méritent le détour. A table !
Pervenchères.
Au premier abord, ils ne paient pas de mine. Installés à proximité des grands axes, ces restaurants de village jouent modestement leur rôle : un endroit convivial, un menu économiquement accessible, des bons plats de chez nous et des produits frais travaillés. Des ouvriers
Marie Marques est propriétaire et gérante de son fonds de commerce à Pervenchères. Son restaurant A l’amande - « j’ai choisi ce nom car c’était avant une ancienne gendarmerie » (NDLR : une amende) - tourne à plein régime depuis deux ans maintenant.
Une vraie réussite pour cette habitante de Pervenchères qui a su proposer une formule avec un bon « rapport qualité-prix » . Un menu à 13 euros abordable et à la portée de toutes les bourses.
« Cela plaît aux clients, explique-t-elle. Le buffet des entrées est assez complet avec du choix, il y a un plat du jour, du fromage, un dessert et un quart de boisson » . Sans oublier le café qui va bien.
Une formule simple qui « se fait un peu partout. Je me suis renseigné sur ce qui existe dans le coin » . En face de l’école, de La Poste, de la médiathèque et de la coiffeuse, « les locaux sont bien placés, l’environnement est agréable » .
Dans son restaurant, « on discute, on se raconte des histoires… c’est un lieu de rencontres » .
Mais qui sont les personnes à pousser la porte ? « Je dirai que j’ai un peu de tout : des employés, des ouvriers sur les chantiers, des retraités…Parfois également des Parisiens ou des gens de passage qui s’arrêtent ici » . Nécessaire à la vie du village
Et toujours les habitués qui travaillent dans le coin et qui se plaisent à venir passer un bon moment le midi. « Je veux que les clients se sentent un peu comme chez eux, comme à la maison » . Quand ils ne mangent pas, « ils viennent simplement boire un coup. Quoi qu’il arrive, j’apprends à les connaître ».
Et pour qu’ils se sentent comme chez eux, Marie Marques met les petits plats dans les grands. « Je fais des repas équilibrés en proposant des produits frais et en faisant attention au budget. Je fais du mieux que je peux. Les entrées sont faites maison et les frites aussi » .
Une organisation minutieuse semaine après semaine : « j’épluche par exemple les légumes l’après-midi après le service pour que tout soit prêt ».
Populaire, son restaurant est bien sûr nécessaire à la vie du village. « C’est important de voir que Pervenchères vit quand on entre dans le bourg ».