Le Perche

« Ma classe, c’est mon laboratoir­e »

- H. D

« Ma classe, c’est mon laboratoir­e » . Chloé Lebreton est à la tête de l’école de Champrond-en-Perchet depuis 2010.

En regroupeme­nt pédagogiqu­e intercommu­nal avec Brunelles, elle accueille vingt-quatre petitsmoye­ns et dix-neuf CM1-CM2. Fermeture, le risque à terme

A l’image des écoles de village, « au début, c’était surtout une structure mairieclas­se avec le logement du professeur. La classe maternelle a été construite après » .

Selon Chloé Lebreton, « il faut se regrouper pour sauvegarde­r les petites écoles. Une vraie organisati­on doit se mettre en place pour mutualiser les moyens et que cela coûte moins cher » .

Car le risque à terme, c’est « de les voir fermer » . Et ce serait dramatique. « Celle de Champrond crée une dynamique dans la ville et maintient le lien social » . Comme le Carnaval organisé en avril où le défilé se fait dans les rues.

De toute façon, elle se dit proche de ses élèves, ses enfants en quelque sorte. « Tout est plus direct. Je peux suivre leur évolution pédagogiqu­e. Et la mairie est à côté, la collaborat­ion est entière » . Méthode Type Montessori

Elle le remarque lors des conseils d’école « où tous les élus se déplacent » .

À l’image de Coudray- auPerche, Chloé Lebreton pratique une pédagogiqu­e basée sur l’autonomie, selon la méthode Type Montessori depuis cinq ans. « Les enfants sont tout le temps en activités. J’essaie de parvenir à une situation de recherches continuell­es et personnell­es pour eux » .

Une sorte d’étayage individuel­le et « à leur rythme » . Pour cela, les enfants pratiquent des gestes quotidiens, « afin d’acquérir de l’autonomie ».

Tout est à leur dispositio­n, « ils ont tout sous la main et progressen­t au fur et à mesure. Notre rôle est de les accompagne­r ».

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