Maureg’Art Galerie accueille Marianne
Ce week-end le club de tir à l’arc de Mortagne-au-Perche organisait le championnat départemental individuel.
Dans un gymnase magnifique et refait à neuf grâce aux travaux entrepris par la Communauté de Communes de Mortagne et sous la direction des arbitres Roger Herbinière de Sées, Jean Lavenu de Banvou, Jean-Philippe Roux d’Alençon et de Béatrice Yzorche de Mortagne.
56 archers Ornais répartis dans les trois catégories d’arcs (classique, poulies et arcs nus) avaient répondu présents.
Ce championnat s’est déroulé en phase qualificative le matin, suivi des phases de duels l’aprèsmidi.
Les archers Mortagnais ont fait le plein de récompenses : 6 médailles d’or et donc 6 titres de champions de l’Orne et 5 médailles d’argent.
Les archers se sont donnés rendez-vous samedi et dimanche prochains à Nogent-le-Rotrou et à Flers pour des compétitions qualificatives pour le championnat de France en salle.
Saint- Hilaire- le- Châtel.
Dans le Parc du Perche et à deux minutes de Mortagne au Perche, Maureg’Art Galerie accueille l’artiste Marianne Vinégla Camara. La prochaine exposition a lieu les 5 et 6 novembre de 10 à 18 heures, la suivante sera les 19 et 20 novembre. Obsession addictive
Marianne est une « artistepoète-etc… » comme elle le dit elle-même sans savoir trop comment se définir. Fille d’ouvriers, elle grandit entre la vallée du Rhône et les Pyrénées Orientales. Depuis 1991, elle vit à Paris.
Publiée depuis 2011 par les Editions Unicité, son cinquième ouvrage verra le jour à la fin du mois de novembre 2016.
Aujourd’hui, à 53 ans, les mots ne lui suffisent plus pour atteindre cette liberté qu’elle recherche coûte que coûte et qu’elle trouve dans la création «plastique».
Le dessin d’instinct, comme elle le nomme, lui permet d’accéder à cette liberté, sans dogmes, ni à priori. Autodidacte, elle se lance, quel que soit le médium qui l’inspire, sans aucune retenue, modelages, acryliques, sculptures, couture etc…
Aujourd’hui, c’est la broderie qui s’impose, une véritable obsession addictive … Elle nous présente ses tentures brodées, de grandes toiles de jute sur les- quelles elle reproduit certains de ses dessins; chacune des toiles a l’essence d’un texte par lequel elle nait.
L’ontologie est la force toujours présente dans son art, questionnement perpétuel où les intelligences ont l’obligation d’être nourries sans cesse sous peine d’aliénation et de soumission.
Si la broderie s’est imposée à Marianne, hors mis le rappel à la trame, le lien, la vie , c’est aussi peut-être la conséquence d’une empreinte enfantine associée aux cours de broderie, apprentissage détourné de son sexisme en épanouissement pur.