Le Perche

Dans l’univers du Drone Projet

Un Nogentais a créé son auto-entreprise. Il propose ses services à de nombreux métiers pour réaliser des photograph­ies ou vidéos avec un drone.

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Nogent- le- Rotrou.

Le 13 octobre, Farid Dehmej a créé son auto-entreprise : Drone Projet. Cet agent hospitalie­r a découvert cette technologi­e en 2012. « J’ai réalisé une action humanitair­e à Saint-Béa dans le sud de la France. Commune touchée par les inondation­s. J’avais fait un appel aux dons dans le Perche avant d’amener cinq tonnes de matériels » explique-t-il. Sur place, il rencontre des pompiers utilisant un drone. « J’ai tout de suite remarqué que cet engin pouvait réaliser de nombreuses choses » . Certificat d’aptitude

À son retour à Nogent, il se renseigne. Tombant de suite sous le charme, « on peut faire des photograph­ies, des vidéos et travailler main dans la main avec de nombreux métiers » .

Voulant être sur la vague, « je suis parti en formation dans une des meilleures écoles de pilotage en France qui se si- tue à Paris » . Six semaines pour savoir piloter un drone et des cours théoriques pour apprendre les réglementa­tions, la météo, la mécanique…

Grâce à ce cursus, Farid Dehmej a obtenu un certificat d’aptitude remise par la Direction générale de l’aviation civile. Dès lors, et depuis ce fameux 13 octobre, Drone Projet est né.

Actuelleme­nt, il propose ses services. « Je peux travailler avec les pompiers, des géomètres, des architecte­s…Par exemple, avec une agence immobilièr­e, je peux faire des photos différente­s d’eux pour une maison à acquérir. Grâce au drone, on passe du film normal à la 3D. J’offre une multitude d’informatio­ns » .

Le Percheron souhaite également se rapprocher des agriculteu­rs pour des informatio­ns visuelles sur leurs parcelles « l’engin, muni d’une caméra, est relié à ma tablette qui diffuse les images en direct » . « Ce n’est pas un jouet »

Farid Dehmej insiste sur le fait que cela n’est pas un loisir, « tout est réglementé. Il ne faut pas oublier que nous devons posséder les accords de la mairie, de la préfecture quand on survole un lieu public » . Et surtout que le drone n’est « pas un jouet. Son prix peut aller de 1 000 à 15 000 euros pour l’excellence » .

Le sien peut voler à 500 mètres maximum même s’il préfère rester à 150 mètres d’altitude. Avec une autonomie de 40 minutes, il peut travailler sereinemen­t. Les pieds au sol mais la tête dans les nuages.

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