Gaillon : démolition des HLM
Après la rénovation du quartier d’Orléans, l’Office public de l’habitat envisage de raser quatre immeubles au Gaillon. Pour les remplacer par de l’habitat individuel.
La Ferté- Bernard. L’Office public de l’habitat de La Ferté-Bernard -qui deviendra intercommunal en adoptant un nouveau nom au 1er janvier,
« Huisne habitat » , est en très bonne santé financière. JeanCarles Grelier, maire de la ville, l’a réaffirmé dernièrement.
Il en veut pour preuve les opérations que lance ce dernier. C’est le cas depuis plusieurs mois au sein du quartier d’Orléans où quatre immeubles appartenant à l’office sont en travaux.
Collaboration étroite avec les habitants
« Trois sont quasiments terminés. Il reste encore quelque finitions aux rez- de- chaussée » , rapporte Sylvie Odeau, présidente de l’OPH. Et de préciser, avec fierté : « Nous avons vraiment travaillé en étroite collaboration avec les habitants. Seuls ceux du rez-de-chaussée ont dû être relogés parce que nous avons fait de gros travaux d’isolation thermique. Et pour les autres, tout au long des travaux, ils ont été accompagnés. »
Le chantier devrait être livré à l’été prochain. Et aura coûté quelques 5 millions d’euros. Une belle opération, une belle vitrine pour la structure puisqu’en plus des logements,
l’accent sera également mis sur les extérieurs avec un chemin
ment piétonnier privilégié. « Il y aura aussi un petit ruisseau qui collectera les eaux de pluie et traversera le quartier. Mais Orléans, c’est aussi une opération lourde. Pour autant, aucune inquiétude pour l’élu. « L’Office n’est pas du tout endetté. »
Opération similaire au Gaillon
D’ailleurs, fort de ce succès, l’OPH envisage de renouveler la même opération au Gaillon. Il s’agira là de raser les quatre immeubles existants dans ce quartier, non loin du nouveau Synergie parc. « Ils ne correspondent plus à la demande actuelle qui ne concerne plus du logement vertical mais de petits pavillons individuels avec garages et jardins privatifs » , accorde le maire. Et de poursuivre : « Au Gaillon, nous avons beaucoup
d’espaces verts libres. Les 120 logements qui existent aujourd’hui pourraient voir le jour sous une autre forme. Et cela pourrait se faire en partenariat avec la Mancelle
d’habitation. » Une convention de maîtrise d’ouvrage est en cours pour la répartition des tâches et la requalification des logements. La Ville pourrait prendre en charge la voirie, les réseaux et les aménagements extérieurs comme les parkings et espaces verts.
Jean-Carles Grelier aimerait que le premier coup de pioche soit donné dans les deux ans. « Ce serait l’idéal. Reste à savoir quels financements nous
seront accordés par l’Etat. » Il faudra alors penser à reloger les habitants des quatre ensemble le temps des travaux. Des personnes qui seront prioritaires lors de l’attribution des futures maisons.