Mortagne honore les disparus de la Grande Guerre
Mortagne-au- Perche.
La Ville n’a pas oublié les disparus de la Grande Guerre lors des cérémonies de l’armistice du 11 novembre.
De nombreuses personnes se sont rassemblées vers 10 h 30 dans la cour de l’hôtel de ville. Parmi les autorités présentes Adeline Bard, sous-préfèt, Véronique Louwagie, députée, Marie-Christine Besnard, conseillère départementale, Jacki Desouche, maire, le capitaine de gendarmerie Jean Sztimer et Guy Lunel, président des anciens combattants. Accompagnés par l’Harmonie municipale et de jeunes sapeurs pompiers, tous se sont dirigés vers le monument aux morts.
Des enfants de l’école Aristide Briand, accompagnés par Mathieu Lecureur, professeur, ont à tour de rôles lu quelques mots : « Ils se sont battus pour un idéal de paix. Conservons à cet anniversaire du 11 novembre 1918 la réelle dimension que nul n’a le droit d’effacer ou d’ignorer»
Adeline Bard, dans son discours, a annoncé « En 2017 sera érigé à Paris, à la demande du Président de la République, un monument dédié aux morts en opérations extérieures ».
Un dépôt de gerbes par les jeunes sapeurs pompiers a clos cette cérémonie.
Mortagne-au- Perche.
Près de mille spectateurs sont venus assister au nouveau spectacle de Guillaume Nocture « Au petit bal perdu », d’après les chansons de Bourvil.
Comme le confirme l’artiste lui-même « C’est l’histoire de Léon, paysan normand qui découvre la vie bourgeoise parisienne ». Il n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il avait déjà présenté au public, dans cette même salle, « Ce soir j’attend Madeleine » qui s’inspirait du répertoire de Jacques Brel et celui sur Edith Piaf.
Mais il se défend d’imiter ces artistes. Avec deux autres comé- diens chanteurs, Crystel Galli et Xavier Ferran, il a interprété dixhuit chansons de Bourvil mais comme il le confirme « je ne l’incarne pas, je suis Léon «.
Samedi soir c’était donc place au souvenir des bals populaires, de l’école d’antan, des voyages en 2 CV, des amourettes de jeunesse, une farandole de personnages à plonger tous les spectateurs présents dans l’univers comique, poétique et farfelu d’André Bourvil.
Prochaines représentations le 19 mai au Mêle-sur-Sarthe, en février 2017 à Vibraye et en avril au théâtre de l’Essaion à Paris.