L’atelier vannerie séduit

Nogent-le- Rotrou.

Organisées par l’Union musicale des professeurs européens, Christine Lorme – professeur de piano, accordéon et synthé – a présenté trois de ses élèves aux finales qui ont eu lieu au palais des congrès de Parthenay (Deux-Sèvres) dans une compétition prestigieuse où étaient réunis plus de 290 candidats et quinze orchestres venus de toute la France et d’Allemagne.

Christine Lorme a obtenu d’excellents résultats. Jade Olivier a obtenu une coupe en catégorie piano (93 % des points).

En accordéon, élémentaire A, Flavie Hermenault a également ramené une coupe chez elle (93 % des points). En élémentaire B, Pauline Ragot a obtenu la même récompense (94%).

Dans les trois membres du jury, il y avait Jean-Marc Torchy, champion du monde d’accordéon venu des Bouches- duRhône.

Nogent- le- Rotrou.

La programmation de l’Office de tourisme pendant les vacances de la Toussaint a mis les activités manuelles à l’honneur dont la vannerie.

L’atelier a été plébiscité par une quinzaine de participants de tout âge et jouait à guichets fermés !

Ils étaient encadrés trois heures durant par Mauricette Travers, elle-même épaulée par Yvette pour l’occasion. À l’ordre du jour pour l’après-midi, la réalisation d’un cône ayant pour vocation d’abriter des boules de graisse pour oiseaux, une sorte de mangeoire donc.

« Nous utilisons, en règle générale, des essences d’arbres bien précises : de l’osier, du saule, du cornouiller, de la bourdaine, et bien sûr le noisetier ou encore le châtaignier » , détaille l’animatrice. Des matériaux au plus proches de la nature, comme les outils que le vannier façonne souvent lui- même. « Nous avons le couteau recourbé, le fendoir, le poinçon, le trusquin et bien d’autres encore, certains étant faits dans du buis, du houx, un bois dur en tout cas… » .

Autour d’un sol jonché de tiges diverses, les vanniers en herbe ont dû se faire un peu les doigts au démarrage, car il faut se battre un minimum avec la matière qui plie mais ne rompt pas, « c’est plus fatigant qu’on ne peut l’imaginer, cela demande du travail pour la production et la préparation de tous ces matériaux ! » , ajoute Yvette, la plus expérimentée dans le domaine.

Gageons que les volatiles apprécieront de se sustenter dans une telle réserve hivernale. L’intérêt que suscite cette activité créative justifiera un nouvel atelier le 17 février prochain, où il sera cette fois question d’un style plus figuratif : la confection d’un p’tit poisson !