Michaël, l’extrémiste abolitionniste
Michaël est un fervent défenseur de la lutte contre l’exploitation animale. Il n’en tolère d’ailleurs aucune forme. Si les autres le qualifient d’extrémiste, il se considère du courant abolitionniste.
Le Perche : Pourriez-vous définir le véganisme ?
Michaël : Le véganisme est pour moi une lutte politique contre l’exploitation des animaux non humains et le spécisme.
Pourquoi et quand avezvous choisi ce mode de vie ?
J’ai été végétarien pendant un an pour des causes avant tout écologiques, avant de devenir végane il y a un peu plus de deux ans, pour des raisons éthiques et de cohérence.
Dans votre vie de tous les jours, comment se traduit ce mode de vie ?
Rien n’a vraiment changé, à part que j’ai découvert plein de nouveaux produits et un tout nouveau champ de possibilités culinaires, de nouveaux restaurants, de nouvelles boutiques et des sites internet. J’ai aussi appris à lire les étiquettes. Je suis aussi devenu plus engagé.
Le plus gros changement réside dans ma vision du monde, cela m’a demandé une totale déconstruction et remise en cause.
Il y a différentes personnes véganes, dans quelle catégorie êtes-vous ?
Je suis ce que les néophytes aiment appeler un «extrémiste», à savoir du courant abolitionniste. Je pense que le vrai véganisme ne peut tolérer aucune forme d’exploitation. Je crois aussi beaucoup à la convergence des luttes contre toute domination/oppression.