Le Perche

Le groupe Humani sort son premier album

La musique : le groupe l’a dans la peau. Dans la région, il s’est fait un nom et devient une référence. La sortie de leur premier album: AdvienneQu­ePourra ne peut que faire monter la notoriété de ces amateurs, fiers de l’être.

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Berd’huis. Ils et elle sont dans la restaurati­on, dans le bâtiment, l’industrie et l’enseigneme­nt. A priorité aucun point commun, pourtant Arnaud, Guillaume, Sébastien, Philippe et Roseline forment un quintet dont la notoriété commence à dépasser les frontières du Perche et les scènes musicales de la région.

Unis par la musique

Depuis un peu plus de deux ans, le groupe Humani transporte le public à travers ses chansons. Unis par la musique, ils viennent de franchir un cap en enregistan­t leur premier album : Advienne-

QuePourra.

Un CD de neuf titres sortis tout droit de leur inspiratio­n. Les paroles et la musique sont le fruit d’un long travail. Terminées les reprises de Noir Désir, Damien Saez et autres. Humani vole de ses propres ailes, de ses propres airs. Des airs engagés.

Des textes engagés

Leurs textes écrits en français

traduisent « une volonté de véhiculer des valeurs en perte de vitesse et de façonner le chemin de la tolérance. Et le monde actuel en a besoin»

souligne Arnaud Bourdin. « Nos chansons dévoilent une vérité et une prise de conscience sur les dérives des hommes et militent pour appeler à la vigilance contre la connerie humaine. La musique vient faire le reste, mélodies instables aux multiples contours où chacun a le loisir de trouver ces notes tantôt provocatri­ces, tantôt mélodieuse­s… Parenthèse­s ambiguës et contrastée­s. Libre de dévoiler leurs tendances et passer de l’ombre à la lumière… »

Dans son studio, il passe des heures entières à coucher sur du papier les paroles des prochaines chansons. Cela peut durer des semaines, voire des mois avant que cela fasse tilt. « J’adore écrire, si je pouvais ne faire que ça, je le ferais. Mais il faut bien vivre »

A l’instinct

Auteur-compositeu­r, il est un peu l’âme de ce groupe mais ne veut en aucune façon se mettre sur le devant de la scène, faire de l’ombre à ses amis. Bien au contraire. Accordés au diapason, chacun a trouvé sa place dans cet univers où la passion, l’amour de la musique les remplis de joie. « Nous ne cherchons pas la noriété. Notre but : continuer à faire ce

que l’on aime » . Pour ces quarantena­ires, pour qui il ne faut pas parler de notes « nous

sommes des audoditact­es. Nous jouons à l’instinct. Une fois les paroles écrites, on construit ensuite la mu

sique. » La magie opère à chacune de leur sortie. Après s’être essayé dans leur salle fétiche à l’Arsenal à Nogent-le-Rotrou. A force de répétition­s, ils ont trouvé leur style, leur voie.

L’envie de faire plaisir

Leur première partie de Tagada Jones, en hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo, leur prestation au festival du Thé Vert à Nogent, au FestiRock à Mamers en témoignent. Humani a son public. Rien d’étonnant,

même si comme l’avoue Arnaud Bourdin « nous avons encore des progrès à faire, nottament sur le plan scè

nique » car Humani respire une certaine joie de vivre et de transmettr­e. Lorsque les cinq Percherons montent les gammes, ils dégagent chez eux une envie de faire plaisir à ceux qui les écoutent. « Entre nous, il y a une bonne alchimie. Nous avons trouvé un équilibre et chacun amène sa patte. Nous décidons tous ensemble » . Cette collègiale : la clé de voûte, la clé de réussite de ce groupe qui n’a pas fini de faire parler de lui.

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 ??  ?? Le groupe Humani lors de l’un de ses concerts.
Le groupe Humani lors de l’un de ses concerts.

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