Atemax : « des incidents de fonctionnement sans impact sur la santé des riverains »
La commission de suivi de site de la société Atemax France s’est réunie le 1er décembre 2016 sous la présidence de Adeline Bard, sous-préfète de Mortagne-au-Perche. La préfecture fait le point à ce sujet.
Mortagne-au- Perche.
Cette commission a pour objet de créer entre les représentants des services de l’État, des collectivités locales, de l’exploitant et des associations de protection de l’environnement et de riverains un cadre d’échange et d’information sur les actions de contrôle conduites par les pouvoirs publics et le suivi de l’exploitation des installations. 175 000 tonnes de matières traitées
Le bilan de l’activité de l’année 2015 fait apparaître une augmentation de 9% des matières traitées par rapport à 2014, soit un volume total 175 000 tonnes.
Le résultat du contrôle du traitement des eaux usées est conforme aux prescriptions de l’arrêté préfectoral. La mesure des rejets atmosphériques des chaudières et du thermo-oxy- deur est également conforme aux normes de l’arrêté préfectoral sur l’ensemble des paramètres, à l’exception du paramètre oxyde de soufre.
Bien que ces dépassements des rejets du thermo-oxydeur déjà constatés en 2014 soient minimes et se situent dans la marge d’erreur de la mesure, ils ont néanmoins fait l’objet d’une étude d’impact sur le voisinage suivant une méthode validée par l’inspection de l’environnement. Les résultats
montrent que ces dépassements sont sans effet sur la santé pour les riverains. Hausse des doléances
Les mesures physico- chimiques figurant au bilan olfactif sont très en dessous de la norme. Cependant, les doléances enregistrées en 2015 (29) sont en augmentation très sensible par rapport aux trois années précé- dentes.
L’exploitant a dû faire face à de nombreux incidents de fonctionnement, à la fois sur l’oxydeur et sur les rideaux de fermeture des bâtiments, qui expliquent la dégradation olfactive constatée par les riverains. Celle-ci est également liée à une quantité de matière inhabituelle, notamment en août.
Un plan d’actions avec échéancier en juin 2017 a été communiqué à la préfecture. Il vise à améliorer les dispositifs de captage en vue de leur traitement. La prochaine réunion a été fixée au mercredi 29 mars 2017.